Ses membres d’étaient inspirés de l’assassinat de la famille Dawabché.

Une cellule "extrémiste et violente" de colons juifs ayant attaqué des Palestiniens en Cisjordanie occupée a été démantelée par le Shin Beth, le service de sécurité intérieur israélien, a indiqué mercredi la police dans un communiqué.
   
Ces six personnes, dont deux mineurs et un soldat, sont notamment soupçonnées d'avoir l'an dernier attaqué des maisons de Palestiniens avec des cocktails Molotov et des grenades lacrymogènes et d'avoir incendié des véhicules palestiniens, selon la police.

Ils s’étaient inspirés de l’attaque contre la maison Dawabché à Douma, localité  de la Cisjordanie occupée, au cours de laquelle la maison s’est brûlée, tuant un bébé, brûlé vif et ses deux parents qui ont succombé plus tard.
   
La plupart des membres de ce réseau sont originaires de la colonie de Nahliel, au nord-ouest de Ramallah, dans la zone de Cisjordanie occupée où ils ont perpétré leurs attaques.
   
Les suspects, qui devraient être inculpés dans les jours qui viennent, ont avoué les faits et participé à la reconstitution de certains d'entre eux, précise le communiqué.
   
En novembre, ils ont jeté des cocktails Molotov dans la maison d'une famille palestinienne pendant son sommeil, dans le village de Mazraa al-Qibliya. "Une catastrophe a été évitée par miracle" lorsqu'une de ces engins incendiaires a été repoussé par la fenêtre, selon la police.
   
En décembre, les suspects ont attaqué de nuit une autre maison palestinienne dans le village de Beitillou, en lançant des grenades lacrymogènes. "Le père, réveillé par le bruit, a senti la difficulté à respirer (...) et a fait immédiatement sortir sa femme et son bébé de la maison", explique le communiqué.
   
Dans les deux cas, des inscriptions anti-arabes ont été retrouvées sur les murs des maisons.
"Les reconstitutions et les aveux des suspects mettent en lumière une organisation extrémiste et violente qui a attaqué de façon systématique les Palestiniens et leurs biens (en sachant) que cela pouvait mettre leur vie en danger, et cela même après les résultats de l'incendie de la maison à Douma", précise le communiqué.

Avec AFP