Selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, la Turquie poursuit sa politique de déstabilisation à l’égard de la Syrie voisine.
Moscou attend la réaction de la communauté internationale face aux rapports des médias faisant état du meurtre de réfugiés syriens à la frontière avec la Turquie, a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.
La Russie appelle à mettre fin à la "situation cauchemardesque" qui s'est créée à la frontière entre la Turquie et la Syrie, a-t-elle souligné.
Toujours selon elle, la Turquie se tient toujours à sa politique visant à déstabiliser davantage la situation en Syrie "en cherchant à dissimuler les activités des extrémistes".
"Avec l'accord tacite de ses alliés et partenaires (…), la Turquie poursuit sa politique de déstabilisation à l'égard de la Syrie. Ankara apporte une assistance aux extrémistes et terroristes opérant en Syrie et soutient leurs activités illégales", a affirmé Mme Zakharova.
La porte-parole a également rappelé que le Conseil de sécurité de l'Onu avait diffusé quatre documents révélant l'implication de la Turquie dans le soutien des terroristes en Syrie.
"Il s'agit du commerce illégal d'hydrocarbures avec le groupe terroriste Daech, ainsi que du recrutement et du transfert de combattants étrangers en Syrie, de livraisons d'armes et de munitions sur les territoires syriens contrôlés par Daech et de la contrebande d'antiquités", a indiqué Mme Zakharova.
Mercredi, des médias européens ont rapporté que des gardes-frontières turcs avaient ouvert le feu sur un groupe de réfugiés syriens tentant de franchir la frontière entre les deux pays, tuant huit personnes, dont des femmes et des enfants.