La situation ne s’améliorera probablement pas même après les présidentielles américaines.
Le quotidien britannique The Guardian, cité par le site iranien arabophone AlAlam, a estimé que les tensions entre Ryad et Washington restent détériorés même après la visite du président américain en Arabie, le 20 avril 2016.
Au niveau de la forme, Barak Obama n’a pas été accueilli à son arrivée à Ryad par le roi saoudien mais par une petite délégation dirigée par le gouverneur de Ryad.
Pourtant, le roi Salmane était présent à l’aéroport pour recevoir les dirigeants du Golfe venus participer au sommet de la coopération des pays du Golfe.
La descente d’Obama de l’avion présidentiel n’a pas été non plus retransmise par la télévision locale, comme prévu.
Alors qu’au niveau du fond, poursuit The Independant, les relations entre les deux pays se sont détériorés depuis la conclusion de l’accord nucléaire avec l’Iran, l’éclatement des conflits régionaux, et la baisse du prix du pétrole.
Vient s’ajouter à ces facteurs, la menace saoudienne à Washington. Ryad a menacé de vendre des actifs américains pour un montant total de 750 milliards de dollars. Riyad cherche ainsi à empêcher l’adoption par le Congrès américain d’un projet de loi autorisant la justice américaine à recevoir des plaintes contre le gouvernement saoudien pour implication dans les attaques terroristes du 11 septembre 2001.
Et de conclure: « la situation ne s’améliorera probablement pas même après les présidentielles américaines. La nouvelle administration ne pourra pas, avant un an et demi, recevoir les rennes du pouvoir ».