Bien entendu, les auteurs sionistes de ces agressions ne sont jamais poursuivis.
Des inconnus ont tagué une mosquée en Cisjordanie, mis le feu à deux voitures appartenant à des Palestiniens et déraciné des oliviers dans la nuit de mercredi à jeudi, des attaques attribuées par les habitants à des colons juifs.
Sur la mosquée, située dans le village de Yatma, à une dizaine de kilomètres au sud de Naplouse, des graffitis en hébreu ont été tagués, affirmant "le prix à payer" ou "Migron", en référence à la colonie sauvage de Migron, où des policiers et soldats israéliens ont détruit trois habitations dans la nuit de dimanche à lundi.
Des colons extrémistes pratiquent une politique de représailles systématiques --dite du "prix à payer"-- qui consiste à attaquer des cibles palestiniennes chaque fois que les autorités israéliennes prennent des mesures contre la colonisation sauvage.
Peu après la destruction des habitations, une mosquée de Cisjordanie avait déjà été partiellement incendiée et des slogans anti-islamiques tagués sur ses murs, selon des témoins et des sources de sécurité palestiniennes, déclenchant des condamnations palestiniennes.
Durant les attaques commises dans la nuit de mercredi à jeudi, deux voitures ont été également incendiées dans le village proche de Qabalan. Des témoins ont affirmé à l'AFP avoir vu des "colons" quitter les lieux après avoir mis le feu à une BMW.
Quelques kilomètres plus au nord, des dizaines d'oliviers ont été déracinés entre le village d'Huwara et la colonie Yitzhar, qui abrite des juifs extrémistes, a indiqué une source de sécurité palestinienne à l'AFP.
Durant la nuit précédente, des véhicules de l'armée israélienne avaient été attaqués sur une base militaire au nord de Ramallah en Cisjordanie, probablement par des colons, qui avaient crevé des pneus et tagué des graffitis, selon l'armée.