" le monde risque de payer chère le prix de son silence envers le programme nucléaire israélien que Tel Aviv cache des grandes puissances".
Selon l'agence Sputnik version arabe, un expert et chercheur dans les questions nucléaire , Kamel Saad, a commenté un rapport publié par le quotidien israélien Haaretz selon lequel " il existe 1500 problême techniques dans le réacteur nucléaire israélien Dimona".
Interrogé par Sputnik, l'expert a affirmé que " le monde risque de payer chère le prix de son silence envers le programme nucléaire israélien que Tel Aviv cache des grandes puissances".
Il a souligné que " la durée de vie du réacteur nucléaire israélien est terminée il y a de nombreuses années, malgré cela il est toujours en fonction jusqu'à présent. Or, il est normal- aprés 40 ans depuis le début de ses activités- , qu'un réacteur nucléaire soit mis à la retraite car dans le meilleur des cas un tel réacteur aussi âgé souffrira de défaillances opérationnelles.
Et de poursuivre : "Généralement, les vieux réacteurs sont mis à la retraite, afin de garantir la sécurité de l'Etat qui les abritent. Or, le réacteur Dimona est opérationnel depuis 1963, soit il y a 53 ans, ce qui en fait une véritable menace. Sachant que son véritable âge depuis qu'il a été construit avec la coopération de la France et d'Israël est de 60 ans".
Il a ajouté qu'"Israël a informé les États-Unis en 2007 qu' elle a l'intention de réstaurer le réacteur nucléaire afin de renforcer la sécurité de son utilisation. Mais, tout le monde savait qu' Israël mentait parce que la conception d'un réacteur - fabriqué par la France en 1958, ne peut pas être remplacé: , on ne peut pas remplacer ou restaurer le coeur d'un réacteur ."
Il a indiqué qu"'Israël - qui prétend appliquer les méthodes de prévention et de sécurité recconnues internationalement - n'a pas signé le Traité de non-prolifération des armes nucléaires, et donc elle n'est pas soumise au contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Autrement dit, il n'y a aucun moyen pour surveiller les procédures de sécurité et de sûreté dans le réacteur que via des examens de contrôle du réacteur nucléaire . Or, ces examens ne sont menés que par un Comité qui est soumis directement au Premier ministre israélien."