Saudi Oger compte renvoyer 20 mille employés libanais et d’autres nationalités dans les semaines prochaines.
Des familles libanaises à Saïda (sud) reçoivent des appels de leurs proches travaillant à la compagnie Saudi Oger, propriété de l'ancien Premier ministre Saad Hariri, pour les informer de leur renvoi et de leur prochain retour au Liban.
En effet, près de 200 employés ont pour le moment été informés de leur licenciement. Ils seront suivis d'autres collègues, estimés à trois mille jeunes employés originaires de Saïda.
Des rumeurs circulent à Saïda sur l'intention de Saudi Oger de renvoyer 20 mille employés libanais et d'autres nationalités dans les semaines prochaines.
Des employés libanais présents en Arabie Saoudite ont indiqué au journal libanais al-Akhbar, que leurs directeurs dans la compagnie leur ont dit que celle-ci est au bord de la faillite en raison de la grande crise financière.
D'autres rumeurs avancent qu'un ordre royal a été émis en faveur du maintien des employés de maintenance travaillant dans les projets importants comme la construction de palais de certains princes et des administrations publiques.
L'objectif de cet ordre est de garantir la poursuite desdits projets dans la foulée des grèves répétées. "L'Etat saoudien s'est engagé de payer directement les salaires de ces employés", selon ces derniers.
Le renvoi des employés de Saudi Oger coïncide avec le licenciement par la députée Bahiya Hariri de dix employés au palais de Majdelyoun.
Un nombre d'employés a également été expédié de la maison de Saad Hariri au centre-ville de Beyrouth.
Des sources proches de l'affaire ont souligné à al-Akhbar que la direction de Saudi Oger pourrait reporter le retour des employés au Liban pour après les élections municipales pour ne pas affecter les résultats du scrutin.
Traduit du site al-Akhbar