Le ministre de la défense iranien a définit les axes de la stratégie de défense de l’Iran..Moscou met en cause les interventions militaires US au MO..
A la tribune de la cinquième Conférence de Moscou pour la sécurité internationale, le ministre de la défense iranienne , le général iranien Hossein Dehghan a dénoncé le soutien de certains pays au terrorisme, rapporte alAlam.
"Le monde entier est exposé à l'insécurité, l'instabilité et l'expansion des actes terroristes perpétrés par les courants takfiristes et sionistes , soutenus par les Etats-Unis, l'entité sioniste et certains pays de la région, notamment l'Arabie saoudite", a affirmé Dehghan.
La 5ème Conférence sur la sécurité internationale, a débuté ce mercredi à Moscou avec la participation de 500 ministres et vice-ministres des Affaires étrangères, chefs d'état-major et experts de différents pays, pour discuter de la lutte contre le terrorisme, des questions sécuritaires en Asie-Pacifique, de la stabilité mondiale et des coopérations militaires .
Dehghan a mis en garde contre "les répercussions du terrorisme telles l'insécurité, l'instabilité , mais aussi les crises et les difficultés rencontrées par certains pays de la région, dont la Syrie et l'Irak".
Il a regretté" le soutien financier, logistique, militaire et politique fourni certains de l'intérieur et de l'extérieur de la région aux terroristes.
Et de poursuivre: " le terrorisme a balayé la Syrie, l'Irak, l'Afghanistan, la Libye et le Yémen, ainsi que l'Afrique du Nord, ces pays sont devenus une arène pour les crimes les plus odieux contre l'humanité".
Evoquant les axes de la stratégie de défense de l'iran, Dehghan a affirmé : "L'Iran n'a jamais menacé les intérêts et la sécurité nationale des autres pays et ne compte pas le fair à l'avenir. Il condamne toute offensive ou tout recours à la force contre la souveraineté et l'intégrité territoriale des Etats".
Et d'ajouter : " l'Iran soutient sur la base des enseignements de l'Islam tous les mouvements de libération qui cherchent à préserver l'identité nationale , la souveraineté et la sécurité. indiquant que "le Hezbollah , les mouvements de libération de la Palestine , d'Ansarallah au Yémen, descomités populaires en Irakfont de ces groupes envers lesquels l'Iran éprouve un respect particulier et bénéficient du soutien des gouvernements indépendants et des musulmans dans le monde".
Il a souligné que "la République islamique d'Iran estime que la production et le stockage des armes de destruction massive, y compris les armes nucléaires, sont contraires aux principes internationaux et appele à la suppression de ces armes complètement".
Il a insisté " pour désarmer le bâtard sioniste qui menace la sécurité de la région et représente l' exemple de la politique de deux poids , deux mesures qui prévaut le système politique international".
Moscou ne s’ingère pas dans les affaires intérieures de la Syrie
Le chef d'état-major russe, le général Valeri Guerassimov affirmé que " Moscou combat uniquement les terroristes et il ne s’immisce pas dans les affaires intérieures de la Syrie ", soulignant que cette dernière était présente en Syrie à la demande de Damas".
" Nos forces mène une lutte acharnée contre le terrorisme. Il ne s’agit pas de s’ingérer dans les affaires intérieures d’un pays ou de soutenir une bande criminelle. L’aviation russe n’attaque pas les écoles, les mosquées et les hôpitaux de la Syrie, bien que ces lieux abritent des installations terroristes " a-t-il ajouté.
Le général Valery Gerasimov, a souligné que "les interventions militaires des Etats-Unis au cours des vingt dernières années au Moyen-Orient et en Afrique du Nord avaient uniquement abouti au renforcement le terrorisme dans ces régions".
"L’occupation de l’Irak, l’éviction d’un énième homme fort et la démocratisation du pays sous la menace armée a conduit la majorité des militaires dispersés et des élites politiques évincées de former le noyau de Daesh", a déclaré le chef d’Etat-Major russe.
Le général Valery Gerasimov a par ailleurs rappelé que des erreurs similaires ont été commises notamment en Lybie, lorsque les puissances occidentales ont décidé d’utiliser la force militaire pour évincer le président Muammar Gaddafi en 2011.
«La Lybie, en tant qu’Etat, n’existe pratiquement plus et est devenue un foyer de l’Etat islamique et d’autres groupes terroristes», a ajouté le chef d’Etat-Major russe.
Il a également souligné que la crise des réfugiés que traverse l’Europe était le prix à payer pour avoir déstabilisé les pays arabes.