Selon l’imam Ali Khamenei,les voitures américaines sont de mauvaise qualité.
Les commandes de voitures américaines ont cessé en Iran, ont rapporté mardi plusieurs agences de presse, à la suite de critiques contre ces véhicules formulées par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.
Selon l'agence Mehr, "l'autorisation d'importer des voitures américaines a été annulée".
Les médias iraniens avaient auparavant indiqué que le ministère de l'Industrie autorisait l'importation de 24 modèles de Chevrolet du constructeur américain General Motors, via un pays tiers.
"Depuis dimanche, il n'est plus possible d'inscrire les commandes pour importer des Chevrolet sur le site" spécialisé du ministère pour importer ces modèles selon Farhad Ehtesham, président de l'Association des importateurs de voitures.
Mercredi, l'imam Khamenei avait critiqué les importations de voitures américaines lors d'un discours devant des milliers d'ouvriers.
"Je ne sais pas quelle est cette histoire d'importer des (voitures) américaines (...). Les Américains eux-mêmes ne les utilisent pas, c'est dans les médias américains. Les gens disent qu'elles consomment trop d’essence et sont trop lourdes", avait-il déclaré.
Dans ces conditions, pourquoi en importer, s'était-il interrogé, ajoutant: "Cela doit cesser".
Selon l’AFP, il n'existe pas de voitures américaines en Iran, sauf celles datant d'avant la révolution islamique de 1979 ou des modèles importés dans les zones franches qui ne peuvent circuler que dans un périmètre limité.
Depuis l'accord nucléaire, Téhéran est en discussion avec de grandes compagnies européennes (Renault, Peugeot, Volkswagen, Mercedes Benz ou Fiat) et asiatiques pour entamer ou reprendre la production de voitures en Iran.
La production iranienne d'automobiles, qui s'élevait à 1,65 million d'unités en 2011, a fortement chuté à 740.000 en 2013 à cause des sanctions internationales. Elle est repartie à la hausse pour atteindre 1,1 million de véhicules en 2014. On estime qu'elle atteindra 1,6 million en 2018 et deux millions en 2022.
En novembre, les importations de produits de consommation courante des Etats-Unis avaient déjà été interdites pour empêcher "la présence de symboles américains" en Iran et soutenir la "production nationale".
Avec AFP