Les autorités turques multiplient ces derniers temps des déclarations selon lesquelles elles auraient éliminé des miliciens wahhabites de Daesh

En cas de besoin, Ankara est capable d'envoyer son armée de terre en Syrie, a déclaré le premier ministre turc  Ahmet Davutoglu dans une interview accordée à la chaîne télévisée Al Jazeera Turk.

"S'il le faut, nous enverrons des troupes en Syrie. Nous prendrons toutes les mesures pour défendre notre pays à l'intérieur comme à l'extérieur. L'Onu a adopté plusieurs résolutions concernant la lutte contre Daesh. Aussi, afin d'assurer notre auto-défense ainsi que la lutte contre le terrorisme, ces décision assurent-elles la légitimité de nos actions", a indiqué le chef du gouvernement turc, cité par l’agence Sputnik.

Toutefois, il a souligné que les autorités turques préféraient toujours des ententes internationales. Selon lui, l'activité de la milice wahhabite takfiriste Daesh (Etat islamique) constitue un problème pour toutes les parties.

Ces propos contrastent avec les accusations portées contre La Turquie qui est soupçonnée d’entretenir des liens étroits avec cette milice.

Plus d’une fois, des médias russes ont exposé des preuves tangibles qui montrent que de nombreux trafics se font entre les deux protagonistes, dont celui du pétrole.

Mais ces derniers temps, les autorités turques ont multiplié des déclarations selon lesquelles leurs forces ont éliminé des centaines de ces miliciens takfiristes.