4 raids israéliens dans la nuit de mercredi à jeudi contre Gaza.
Le Hamas et le Jihad islamique de la Palestine ont affirmé que l’ennemi assume la responsabilité entière des conséquences de l’escalade sioniste contre la bande de Gaza.
Le dirigeant du Hamas, Mouchir al-Masri, a affirmé qu’il s’agit d’ « un nouveau genre de développement ».
« La résistance discute de la manière de riposter à cette escalade et aux violations de la trêve. L’ennemi ne doit pas tester la patience du Hamas et de la résistance palestinienne », a-t-il insisté, selon AlManar.
De son côté, le porte-parole du Jihad islamique de la Palestine, Daoud Chehab, a affirmé que l’ennemi sioniste n’a pas cessé son agression contre le peuple palestinien depuis la conclusion de la trêve en 2014 et jusqu’à nos jours. Il a rappelé qu’« ‘Israël’ n’a pas cessé son agression et son blocus injuste contre la bande de Gaza».
Il a également fait état « d’agressions et d’infiltrations israéliennes continues contre Gaza, la Cisjordanie, AlQuds (Jérusalem occupée) et dans les différents régions de la Palestine ».
L’ennemi doit quitter Gaza
Pour sa part, les brigades Ezzeddine AlQassam, branche armée du Hamas, ont affirmé qu’ « ils ne permettront pas à l’ennemi sioniste de poursuivre son agression contre Gaza ».
« L’ennemi ne doit pas avancer des prétextes pour s’infiltrer, il doit immédiatement quitter Gaza et traiter ses préoccupations hors de la ligne frontalière », ont affirmé les brigades AlQassam, dans un communiqué militaire, citée par AlManar.
Les forces d’occupation se sont infiltrées depuis mardi soir via deux secteurs : environ 200 mètres à l’est de la ville de Rafah, et près de 200 mètres à l’est de la ville de Gaza.
Retrait israélien
Entre-temps, des rapports dans les médias palestiniens ont déclaré que l'armée d’occupation israélienne a commencé à retirer ses forces de la zone couverte par les drones dans la bande de Gaza.
Le chef adjoint du bureau politique du Hamas, Moussa Abou Marzouk, avait indiqué que ce retour au calme avait été rendu possible après une intervention du Caire. L'Égypte est chargée de suivre de près le respect de la trêve qui a mis fin à la guerre israélienne de 2014.
Frappes aériennes
L'armée d’occupation israélienne a indiqué avoir mené dans la nuit de mercredi à jeudi des frappes aériennes contre quatre positions du Hamas à Gaza.
Selon des sources médicales à Gaza, un raid mené dans le quartier d'al-Zeytoun, dans le sud-est de la ville de Gaza a fait quatre blessés dans une même famille, trois enfants et un homme âgé de 65 ans, hospitalisés pour des blessures "légères à moyennes".
Ce raid a visé un garage automobile, a relaté à l'AFP son propriétaire Hassan Hassanen, qui a assuré que les véhicules ayant pris feu n'étaient "pas utilisés par la sécurité (du Hamas)" mais servaient "aux travaux immobiliers et de reconstruction".
L'occupation avait déjà indiqué avoir frappé mercredi cinq positions du Hamas dans le sud de la bande de Gaza.
Selon des sources palestiniennes, l’aviation de l’occupation a lancé 3 missiles contre l’aéroport internationale de Gaza déjà en ruine (depuis la dernière guerre israélienne), sans faire de victimes. Deux autres raids ont visé un centre de stockage de déchets à l’est de Rafah.
Au cours des derniers jours, "le Hamas a procédé à des tirs répétés de mortier et de roquettes contre les forces israéliennes" qui ont violé l’accord de trêve en vigueur depuis 2014 sous prétexte de rechercher des tunnels présumés creusés par la résistance palestinienne.
"Nous visons notamment à localiser et détruire les tunnels qui pourraient servir au Hamas à mener des attaques, en particulier contre les colonies israéliennes le long de la frontière", a prétendu l’armée d’occupation.