Le général iranien a expliqué pourquoi son pays est intervenu dans la lutte contre Daesh en Irak.

Le commandant en chef des forces terrestres de l'armée iranienne, le général Ahmad Rida Bourdestan a révélé que "les forces iraniennes étaient  sur le point de rentrer en conflit avec l'organisation terroriste wahhabite Daech  lorsque ses membres ont essayé de s'infiltrer depuis l'est de l'Irak vers la frontière iranienne" a rapporté la chaine satellitaire alAlam.

Dans une déclaration qu'il a faite à la "revue interne de l'armée iranienne, le général Bordestan rappelle que l'état-major général de la Sélection des Forces armées iraniennes, a décidé que " au cas où les groupes takfiristes se trouvent à 40 kilomètres derrière la frontière iranienne , ceci représente pour une violation de notre ligne rouge et donc une menace directe.  Par conséquent, nous avons le droit d'entrer dans l'arène et de riposter".

Bourdestan a ajouté : "Pour faire face à cette menace , nous avons mis en alerte cinq brigades de nos  forces terrestres  sur le terrain et nous avons accompli diverses missions de reconnaissance  de l'autre côté de la frontière . Nous  étions prêts à toute forme d'affrontement contre Daech si leurs groupes  franchissaient  la ligne des 40 kilomètres ".

Et de poursuivre : "nos hélicoptères ont survolé les positions des terroristes et nos agents de renseignements les surveillaient. Nous avons réussi à determiner leurs lieux d'emplacement , désormais exposés à n'importe quel moment de toute confrontation, aux tirs de notre artillerie lourde au cas où ils attaquent".

Il a indiqué que " certains signes prouvent que Daech est soutenu par certaines parties dans la province irakienne de Diyala", située aux confins avec l'Iran.

Et de conclure : "ces menaces existent aujourd'hui dans l'est du pays en raison de la présence de Daech aux frontières de  l' Afghanistan et du Pakistan qui tente à partir de leurs frontières réciproques de s'infiltrer  dans nos frontières, saif que nous nous sommes préparés à affronter ce genre de menaces avec les armes nécessaires".