L’expert Schreiber avait prédit il y a deux ans la chute des cours de pétrole.
Le directeur général des fonds de couverture de Point State Capitol, Zach Schreiber, a mis en garde contre une catastrophe financière imminente en Arabie Saoudite, sachant que Schreiber avait prédit il y a deux ans la chute des prix du pétrole et ce qui se passe actuellement, a rapporté le site d'information palestinien Maan alekhbaryiah.
S'exprimant au cours de la 21 ème conférence annuelle sur l'investissement international, Schreiber a affirmé que : " l'Arabie Saoudite dispose de deux à trois ans avant de pércuter le mur", ajoutant que " le Royaume risque de faire face à une " faillite structurelle " parce qu'il est confronté à une double menace : d'une part celle de respecter les engagements dans les grandes dépenses et d'autre part dans la chute des prix du pétrole".
Les rapports indiquent que Schreiber avait prédit la chute des prix du pétrole en 2014, lorsque le prix du baril de pétrole était plus de 100 $. Ses prédictions ont permis à sa compagnie de gagner des milliards de dollars, alors que les prix de l'or noir ont chuté jusqu'à 26 $ .
L'expert estime que la chute des prix du pétrole a provoqué une crise en Arabie Saoudite et dans d'autres pays qui comptent sur le pétrole comme principale source de revenus dans leurs budgets. Ainsi l'Arabie saoudite s'est vu forcer de réduire ses dépenses et d'économiser de l'argent. De plus, elle a demandé un prêt de 10 milliards $ à un groupe de banques, ce qui pourrait ouvrir la voie à une première vente de ses avoirs internationaux.
Le problème auquel est confronté l'Arabie Saoudite est celui de rétablir l'équilibre dans ses dépenses et de remplir ses caisses, il faut que le prix du baril dépasse les 100 dollars.
Or, toujours selon Schreiber, le Royaume accorde des sommes colossales à ses résidents -environ 30 millions de personnes- via des services supplémentaires qu'il leur assure. Et donc "le programme saoudien de dépenses sociales se dirige vers la catastrophe avec un prix de brut aussi bas".
Ces préoccupations peuvent expliquer pourquoi les Saoudiens envisagent de vendre 5% du joyau de la couronne économique dans le pays, soit le géant pétrolier appartenant à l'Etat "Aramco".
Schreiber a commenté cette question : " Si vous vendait la poule qui pond des œufs d'or, comment l'Arabie pourra-t-elle financer quoi que ce soit? C'est de la folie. L'Arabie Saoudite hypothèque son avenir pour gagner du temps", a-t-il conclu.