Mais la Russie et la Chine sont toujours opposées aux sanctions
L'administration américaine souhaite obtenir à l'ONU une résolution assortie de sanctions sur la Syrie, a déclaré le département d'Etat lundi, alors qu'un consensus paraît loin sur ce point.
"Il est temps que le Conseil de sécurité de l'ONU agisse plus fermement. Nous continuons à consulter à New York. Nous voulons une résolution avec des sanctions", a déclaré la porte-parole Victoria Nuland.
Le président russe Dmitri Medvedev a estimé lundi qu'il n'était pas nécessaire d'exercer des "pression supplémentaires" sur Damas, s'opposant à nouveau à toute résolution du Conseil imposant des sanctions au régime du président Bachar al-Assad.
"Nous avons un fort désaccord", a commenté sans surprise Nuland, promettant que l'Amérique allait demander "à tous les membres du Conseil de sécurité de l'ONU de regarder de près les effusions de sang et la violence en Syrie."
La porte-parole avait annoncé la semaine dernière que les Etats-Unis allaient "accélérer le travail la semaine prochaine" à l'ONU.
La Chine est, comme la Russie, opposée à une condamnation plus ferme du régime syrien. Les deux derniers membres permanents du Conseil de sécurité, la France et le Royaume-Uni, y sont en revanche favorables.