Le secrétaire à la Défense américain Robert Gates a prévenu que Bagdad serait confronté à des "problèmes" de taille à l’issue du retrait des troupes américaines du pays.
Le secrétaire à la Défense américain Robert Gates a déclaré mercredi que les troupes américaines quitteraient l'Irak fin 2011 comme prévu mais a prévenu que Bagdad serait confronté à des "problèmes" de taille à l'issue de ce retrait.
"Il y a certainement, de notre part, un intérêt à maintenir une présence additionnelle" au-delà des niveaux prévus dans un accord de 2008, a déclaré Robert Gates devant la commission de la Défense de la Chambre des représentants.
"La vérité c'est que les Irakiens vont être confrontés à certains problèmes qu'ils vont devoir gérer si nous ne sommes pas là-bas en nombre", a-t-il dit. Il a ainsi souligné que les Irakiens "ne seront pas capables de protéger leur propre espace aérien", qu'ils feraient face à des défis en matière de renseignement et qu'ils allaient avoir des "problèmes de logistique et de maintenance".
"Mais c'est leur pays. C'est un pays souverain", a-t-il dit. "Et nous allons respecter l'accord, à moins que les Irakiens nous demandent d'avoir plus de troupes là-bas", a-t-il ajouté.
Depuis l'annonce de la soi-disant fin de sa mission de combat le 31 août, l'armée de l'occupation américaine compte toujours près de 50.000 militaires déployés en Irak.