Marine Le Pen aussi est cadidate aux présidentielles françaises l’an prochain.

La dirigeante d'extrême droite française Marine Le Pen, a estimé vendredi qu'Hillary Clinton, probable candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine, serait le "choix le pire qui existe" au regard des "intérêts" français.
   
"Un candidat me paraît beaucoup plus dangereux pour la France, c'est Hillary Clinton, de la manière la plus claire qui soit", a déclaré  Mme Le Pen dans un entretien à RT France, (auparavant Russia Today) déclinaison francophone de la chaîne de télévision d'information internationale financée par la Russie.
   
"Je ne suis pas Américaine, je n'ai pas de choix à faire", a souligné la présidente du Front national (FN), avant de "considérer (que) pour les intérêts de la France, Hillary Clinton est probablement le choix le pire qui existe."
   
Marine Le Pen a décrit l'ancienne chef de la diplomatie des Etats-Unis comme "une femme qui a accompagné l'intégralité des choix américains qui ont jeté le monde dans le chaos."
"Je pense que si elle était élue, elle continuerait cette politique destructrice, de conflit, d'enfermement de l'Europe dans un atlantisme aveuglé, et donc voilà, je pense que c'est un danger pour la sérénité du monde", a-t-elle encore lancé.
   
Interrogée plus généralement sur les sujets internationaux, la dirigeante d'extrême droite française a indiqué qu'en cas de victoire à la présidentielle de 2017 dans son pays, "la France pourrait reconnaître la Crimée" comme partie intégrante de la Russie.
   
Elle a une nouvelle fois critiqué les sanctions "totalement stupides" mises en place par les Occidentaux contre la Russie à la suite du conflit en Ukraine.
   
Marine Le Pen a souhaité une "clarification" dans les alliances de la France avec les monarchies du Golfe, avec l'"exigence d'une rupture totale du financement des fondamentalistes islamistes".
C'est pour elle la condition d'une relation diplomatique avec l'Arabie Saoudite.
 
 A l'égard du Qatar en revanche, elle s'est dite "en l'état pour une suspension des relations diplomatiques avec un pays dont le moins qu'on puisse dire est qu'il a un comportement beaucoup plus qu'ambigu à l'égard du fondamentalisme islamiste."