Glick milite pour que les juifs soient autorisés à prier dans la mosquée sainte d’AlAqsa.
La démission vendredi en "Israël" de Moshe Yaalon de son poste de ministre de la Défense et de député a ouvert la voie du Parlement à l’extrémiste sioniste Yehuda Glick, qui milite pour que les juifs soient autorisés à prier dans la mosquée sainte d’AlAqsa, à Jérusalem AlQuds occupée.
Yehuda Glick, un Israélo-américain âgé de 50 ans, est le premier sur la liste du Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, pour intégrer la Knesset en cas de décès ou de démission d'un député du parti.
Glick, qui a immigré avec sa famille en "Israël", est la figure la plus connue de la revendication de certains juifs qui réclament le droit à prier dans la mosquée sainte d’AlAqsa, troisième lieu saint de l'Islam. Cette revendication est une source de tensions majeure avec les musulmans palestiniens.
En octobre 2014, Yehuda Glick avait été blessé par balles par un Palestinien et avait échappé de peu à la mort. La police d’occupation avait tué l’assaillant présumé le lendemain.
En mars dernier, il s'était rendu à la mosquée d’AlAqsa pour la première fois depuis la tentative d'assassinat.
Il ne sera toutefois pas autorisé à visiter le site une fois député, Netanyahu ayant interdit aux membres du Parlement de s'y rendre pour éviter les tensions.
Vendredi, Glick a affirmé aux médias israéliens qu'il respecterait la loi. "Avec mon entrée en politique, je suis membre d'une équipe et non un individu", a-t-il déclaré, rapporte l'AFP.
Un tribunal de l’occupation a récemment acquitté Yehuda Glick de la charge d'avoir agressé une Palestinienne.