En ce qui concerne la chute de l’Union soviétique, son ex-président a noté qu’il avait toujours voulu la réformer, mais n’avait jamais cherché sa désintégration.
Les relations entre l'Occident et la Russie se sont refroidies en raison de l'arrogance de Washington qui s’est considéré comme le vainqueur de la guerre froide et n’a pas reconnu le rôle de Moscou dans la normalisation des rapports, estime Mikhaïl Gorbatchev.
"Ils n'étaient pas sincèrement intéressés à aider la Russie à devenir une démocratie forte et stable. Ils pensaient qu’ils l’avaient amputée de ses territoires. Finalement, ils ont anéanti la confiance que nous avions construite", a-t-il déclaré dans un entretien au Sunday Times.
Le dernier dirigeant de l'URSS a commenté un des moments charnières des relations entre la Russie et l'Occident: le rattachement de la Crimée, qu'il a d'ailleurs approuvé.
"J'ai toujours été partisan de la libre-expression de la volonté du peuple et en Crimée, la majorité de la population s'est prononcée pour la réunification avec la Russie", a-t-il dit.
Il a ajouté qu'à la place de Vladimir Poutine, il aurait fait la même chose dans cette situation.
En ce qui concerne la chute de l'Union soviétique, son ex-président a noté qu'il avait toujours voulu la réformer, mais n'avait jamais cherché sa désintégration.
"Je regrette qu'une grande puissance ayant des possibilités et ressources immenses ait disparu. Mais à dire vrai, si j'étais resté au pouvoir, elle aurait continué d'exister", a conclu Mikhaïl Gorbatchev.