Il a appelé le syndicat contestataire CGT "à la responsabilité" dans son opposition à la réforme du droit du travail.
D'autres sites pétroliers "seront libérés" par les forces de l'ordre pour prévenir toute pénurie d'essence en France, a déclaré mardi le Premier ministre Manuel Valls, qui a appelé le syndicat contestataire CGT "à la responsabilité" dans son opposition à la réforme du droit du travail.
"L'Etat fait preuve de la plus grande fermeté et d'une très grande détermination. Les forces de l'ordre interviennent depuis vendredi pour évacuer des dépôts qui sont bloqués, en Bretagne, en Normandie, dans les Hauts-de-France et en Auvergne.
D'autres sites seront libérés", a déclaré le Premier ministre dans une interview à la radio française Europe 1 depuis Jérusalem.
Une raffinerie et un dépôt de carburants à Fos-sur-Mer (sud) dont les accès étaient occupés depuis lundi par des militants de la CGT opposés à la loi sur le droit du travail, ont été dégagés mardi à l'aube par les forces de l'ordre qui ont rencontré "une résistance importante", a annoncé à l'AFP la préfecture de police.
Les forces de l'ordre "ont fait preuve d'un grand sang-froid", a dit le Premier ministre.
"Il est hors de question que les Français se retrouvent dans cette situation de pénurie, de blocage, que notre économie soit bloquée". "Il y a un projet de loi qui a été adopté par l'Assemblée nationale avec l'engagement de la responsabilité du gouvernement. Aucune motion de censure n'a été adoptée. Ce texte de loi va poursuivre son cheminement au Sénat et à l'Assemblée nationale.
Nous sommes dans une démocratie". (...) "Il n'y aura pas de retrait du texte",
a martelé Valls.
Pour le chef du gouvernement, le syndicat "CGT est dans une impasse. L'impasse n'est jamais le bon chemin qu'il faut prendre. Le seul chemin possible c'est celui de la responsabilité et du dialogue".
"L'idée d'un conflit frontal, c'est vieux, ancien, conservateur. Prendre ainsi en otage les consommateurs, notre économie, notre industrie, continuer des actions qui visent à faire retirer le texte, ça n'est pas démocratique", a accusé Valls.
"La CGT trouvera une réponse extrêmement ferme, nette de la part du gouvernement, nous continuerons à évacuer les sites, les dépôts qui sont aujourd'hui bloqués par cette organisation".