L’Iran est prêt à partager ses découvertes scientifiques avec les autres pays, notamment les pays les plus pauvres.

La vice-présidente iranienne Nasrin Soltankhah a proposé la création d'une organisation internationale "scientifiques sans frontières" au sein de l'ONU, pour un partage des connaissances scientifiques, mardi à Vienne.
  
L'Iran souhaite contribuer à "établir, à travers la collaboration entre les scientifiques de tous les peuples, une base forte pour la paix dans le monde, la justice et la prospérité", a déclaré aux journalistes Mme Soltankhah, qui se trouve dans la capitale autrichienne à l'occasion du conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui se déroule jusqu'à vendredi.
  

L'Iran est prêt à partager ses découvertes scientifiques avec les autres pays, notamment les pays les plus pauvres, selon Mme Soltankhah.
  
Les échanges technologiques de l'Iran avec de nombreux pays sont interdits par l'embargo imposé par l'ONU.
  

"Les pays, qui décident des sanctions contre l'Iran, se privent de la possibilité d'entrer en contact avec l'Iran" pour le développement scientifique, a encore déclaré la vice-présidente, chargée au sein du gouvernement des sciences et technologies.
  

Elle a répété que le programme nucléaire controversé de Téhéran, que les Occidentaux soupçonnent d'être à visée militaire, était purement pacifique.
  

"Notre éthique religieuse ne nous permet pas d'utiliser la technique nucléaire pour d'autres objectifs", a encore déclaré Mme Soltankhah.