Le régime bahreini des Khalifa a alourdi en appel la peine du chef de l’opposition cheikh Ali Salman.
Le régime bahreini des Khalifa a alourdi en appel la peine du chef de l’opposition cheikh Ali Salman. Condamné à 4 ans de prison en juin 2015 pour incitation à la désobéissance, Ali Salman a vu sa peine passer à 9 ans pour complot contre le régime.
Selon la chaine satellitaire iranienne AlAlam, l'Association Wefaq a qualifié dans un communiqué ce jugement d' inacceptable et de provocateur".
Wefac a estimé que ce " jugement prouve l'entêtement du régime d' ignorer les appels pour créér les chances d'un réglement, et voit dans ce jugement une volonté du régime de poursuivre la crise politique à Bahreïn".
Wefac a organisé "un sit-in de solidarité à la veille du procès de son secrétaire général, cheikh Ali Salman, exigeant sa libération . Les participants ont souligné que cheikh Salman est un défenseur de la paix et de la réforme, soulignant que la solution ne peut pas être bloquée par son arrestation".
Des manifestants réclamaient sa libération la veille du verdict
La veille, des dizaines de jeunes avaient manifesté dans plusieurs villages autour de Manama, la capitale, pour exiger la libération de cheikh Salmane.
«Nous voulons la libération de Cheikh Salman» et «nous n’oublierons jamais les prisonniers», scandaient les manifestants, selon l’AFP.
De son côté, l’organisation Human Rights Watch a qualifié cette condamnation d'«une action dangereuse du régime» qui risque «d’accroître l’instabilité» dans le royaume en proie à une vague de contestation depuis février 2011.
Dimanche, 5 Bahreïnis jugés pour collaboration avec l’Iran avaient été condamnés en appel à la perpétuité et à la déchéance de leur nationalité pour «collaboration» avec l’Iran, malgré la multiplication des appels d’ONG et de gouvernements occidentaux à favoriser un règlement pacifique de la crise politique.