Ephraïm Halevi a rappelé qu’Israël n’a jamais été visé par Al-Qaïda .
L’ancien chef du Mossad a défendu la politique israélienne de soigner dans les hôpitaux israéliens des miliciens de la branche d’Al-Qaïda en Syrie, le front al-Nosra, blessés dans les combats contre les forces gouvernementales syriennes.
Lors d’un entretien télévisé avec la chaine qatarie anglophone al-Jazeera, rapporté par le journal al-Akhbar, Efraïm Halevi a défendu sa thèse en arguant qu’il est "bon de traiter d’une manière humaine avec l’ennemi" , sans écarter toutefois les objectifs tactiques et politiques israéliens derrière cette démarche.
Halevi s’est dit persuadé que le fait d’aider le front al-Nosra ne va pas se répercuter négativement sur Israël.
« La situation en Syrie nous permet de faire ce que nous ne pouvons faire ailleurs dans le monde », a-t-il souligné, ajoutant « Israël n’a jamais été visé par Al-Qaïda ».
Concernant la position d’Israël des évolutions dans la région, il a affirmé : « la Syrie constitue la clé de la paix ans la région et non pas un autre pays. 6 premiers ministres israéliens n’ont pas réussi à conclure un accord de paix avec elle».
Estimant que le problème actuel de la Syrie n’est pas entre les Syriens mais en raison des ingérences étrangères, Halevi a conclu que la volonté israélienne concernant l’avenir de la Syrie consiste à ce qu’elle soit « un pays qui suive les politiques de paix et entretienne de bonnes relations avec les pays de voisinage ».
Depuis le début de la crise syrienne, l’entité sioniste soigne les blessés des miliciens du front al-Nosra, qui occupent la région frontalière avec le Golan occupé par Israël.
Des liens étroits ont été tissés entre cette milice inscrite sur la liste des organisations terroristes de l’Onu et l’entité sioniste qui cherche dans cette zone à établir un statu quo similaire a celui qui régnait au sud Liban, avant le retrait israélien. Elle cherche surtout à se rallier certaines milices de l’opposition syrienne de sorte qu’elles empêchent l’armée syrienne et le Hezbollah de s’approcher de la frontière.