22-11-2024 05:18 AM Jerusalem Timing

Attentats du 11/9: Manipulation, destruction de preuves et occultation de faits

Attentats du 11/9: Manipulation, destruction de preuves et occultation de faits

Un juge aurait manipulé l’affaire du 11 septembre, détruit des preuves, et refusé de rendre public l’enregistrement de cockpit d’un des avions détournés, le seul préservé encore.

Deux évolutions liées aux attentats du 11 septembre qui n’ont pas fini de révéler leurs secrets ont eu lieu cette semaine. Toutes deux sont liées au Tribunal militaire américain chargé de cette affaire, et font état de tentatives américaines officielles  pour garder au grand secret des éléments qui permettent d'élucider ses zones d'ombre.

La première, une révélation rapportée par The Guardian rend compte d'une manipulation et de destructions de preuves.

Elle indique que le colonel américain qui supervise ce tribunal,  James Pohl , aurait conspiré avec le parquet pour détruire des preuves et manipuler le procès relatif à cet événement.
Son but étant d’empêcher une partie de la défense de faire son travail vis-à-vis du complice présumé des attentats Khalid Sheikh Mohammed, selon des documents de la cour.

Il aurait agi «de concert avec le parquet, manipulé des procédures secrètes et l’utilisation des ordres secrets», si l’on en croit le document qui affirme que Pohl aurait permis à l’administration Obama de détruire des preuves. Un document basé sur une accusation portée le 10 mai, dans une déposition de la défense rendue publique par des commissions militaires.

Il semble que l’accusé n’ait même pas pu avoir recours aux services de ses avocats.  Ses avocats indiquent que des manœuvres secrètes les ont empêchés de faire face à cette destruction de preuves. Les documents ne précisent pas quelles preuves ont été détruites, certains de ces documents demeurant classés.

Et l’enregistrement du cockpit

Le colonel James Pohl est concerné par l’autre évolution rendue publique, laquelle rend compte d'une tentative d'occulter des faits.

Le tribunal militaire américain qu’il préside n'envisage pas à ce jour de rendre public l'enregistrement audio, réalisé dans le cockpit d'un des avions que les terroristes ont détourné afin de frapper Washington. Ce qui pourrait influer que cette démarche pourrait influer le déroulement de l'enquête.

Selon le média russe RT, cet avion qui était censé frapper un important site culturel ou un bâtiment public s’est écrasé avant d'atteindre son but et n'a fait d'autres victimes que les passagers et les membres de l'équipage.

Il s'agit du seul enregistrement qui ait été conservé après les attentats.

"L'enregistrement confirme que l'avion a été détourné. Il confirme l'intention. Il conforme le meurtre dans le cockpit, d'après les sons qu'on entend, et finalement la tentative de prendre le contrôle de l'appareil", a indiqué le procureur Ed Ryan au juge James Pohl lors d'une audition à Guantanamo.

Selon M. Ryan, l'interdiction concernant la diffusion publique de l'enregistrement restera en vigueur jusqu'à ce que le gouvernement américain le remette aux avocats qui défendent les terroristes présumés.

Une occultation qui s'ajoute à celle des 28 pages du dossier embarassantes pour Riad, et dont le divulgation est reportée sine die, de crainte qu'elle ne menace les relations avec l'Arabie saoudite.