22-11-2024 06:41 PM Jerusalem Timing

Les citoyens européens de plus en plus favorables au maintien du RU dans l’UE

Les citoyens européens de plus en plus favorables au maintien du RU dans l’UE

Le camp du Brexit a pris un léger avantage, en Grande Bretagne.

Les citoyens européens sont de plus en plus favorables, contrairement aux Britanniques, au maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne, selon un sondage réalisé dans neuf pays européens, à deux semaines du référendum pour un potentiel "Brexit", et publié lundi en France, dans le quotidien Le Figaro.

"Les Européens se montrent clairement favorables à ce que les Britanniques demeurent au sein du +club+ des Vingt-Huit", constate le quotidien conservateur.

"Ce sentiment à même progressé sensiblement en Allemagne (+1%) France (+6%) et en Pologne (+10%) par rapport à une précédente enquête réalisée par cet institut, en avril", souligne le journal.

En Allemagne, 79% (78% en avril) des personnes interrogées souhaitent que le Royaume-Uni reste membre de l'UE. Elles sont 65% (59% en avril) en France et 64% (54% en avril) en Pologne, à être favorables au maintien en l'état de l'UE.

Les Luxembourgeois (66%), les Néerlandais (63%), les Danois (62%), les Finlandais (62) et les Tchèques (62%) souhaitent également à une grande majorité le maintien du Royaume-Uni au sein de l'UE.

Dans l'opinion britannique, partagée sur la question : "le camp du Brexit a pris un léger avantage."

Les Britanniques sont 43% (34% en avril) à préférer voir le Royaume-Uni sortir de l'UE. Ils sont 41% (38% en avril) à souhaiter que le pays reste membre de l'UE.

"Le sondage souligne un décalage entre le souhait et le pronostic", note le quotidien. Ainsi, quant au résultat final, 43% des Britanniques "pensent que les électeurs voteront au référendum pour le maintien" dans l'UE, en progression de 3 points par rapport à avril. Seuls 26% des Britanniques appelés à voter pronostiquent que leur pays rompra les amarres avec l'UE.

"Les Européens, parce qu'ils ne le souhaitent pas, n'arrivent pas à croire que les Britanniques puissent sortir de l'UE, ce qui provoquerait une sorte de sidération", explique au quotidien, Edouard Lecerf, directeur politique et opinion de l'institut TNS.

Cette enquête a été réalisée par TNS, filiale du groupe Kantar, simultanément en France, en Allemagne, en Pologne, aux Pays-Bas, au Danemark, en Finlande, en République Tchèque, au Luxembourg et également au Royaume-Uni, dans la seconde quinzaine de mai, auprès d'un échantillon d'environ 1.000 personnes de 18 ans et plus.