Commentant le rapport annuel du département d’Etat américain, le ministère des Affaires étrangères iranien a rendu un communiqué virulent.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères iranien, Hussein Jabri Ansari a déclaré que "l'Arabie saoudite a coupé le chemin de Dieu aux pélerins iraniens, en leur interdisant d'effectuer le pèlerinage cette année".
Au cours de sa conférence de presse hebdomadaire, Hussein Jabri Ansari a déclaré que "l'Arabie saoudite en empêchant les pèlerins iraniens d'exécuter cette obligation islamique, viole ses obligations en tant que pays d'accueil pour le Hajj , notamment son devoir de fournir des services de sécurité et consulaires aux pélerins sans compter d'autres questions".
Il a regretté que " l'Organisation de coopération islamique soit devenue un Département du Ministère des affaires étrangères de l'Arabie Saoudite".
Pour ce qui est des accusations de l'Arabie saoudite envers l'Iran et le soutien du royaume offert à Daech dans la bataille de Falloujah, Ansari a déclaré que "Riyad avait inclus dans son ordre du jour, il y a quelques années, le terrorisme comme instrument pour atteindre des objectifs politiques".
Ansari a souligné que "certains acteurs politiques régionaux essayent de recruter des terroristes afin de les utiliser comme une carte de négociation pour réaliser des profits" ajoutant que "le terrorisme saoudien exploite les takfiristes pour réaliser leurs objectifs politiques".
Et de poursuivre : "la menace terroriste dans le monde provient des politiques saoudiennes.. Or, le terrorisme se retournera contre ses parrains et contre tous ceux qui l'ont exploité comme carte de négociation, ceux-là bruleront sous ses feux".
Et d'ajouter : "Contrairement aux alliés des Etats-Unis, l'Iran poursuit sérieusement la lutte contre le terrorisme dans la région".
Commentant le rapport annuel du département d'Etat américain, le ministère des Affaires étrangères iranien a rendu un communiqué virulent.
- Le communiqué rejette les allégations répétitives américaines concernant un soi-disant soutien iranien au terrorisme. "Le combat légitime des peuples vivant sous l'occupation, pour obtenir leur liberté, n'est pas l'exemple de terrorisme et du coup, les accusations mentionnées par le rapport américain s'avèrent infondées."
- Le texte souligne que les Etats-Unis sont le plus grand mécène du terrorisme d'Etat, car par leur appui inconditionnel à Israël, ils ont imposé aux Palestiniens et durant des décennies des conditions de vie inhumaines.
- L'Iran reproche dans le communiqué le soutien des Etats-Unis à la croissance de l'extrémisme et du terrorisme, et leur habitude de fermer les yeux sur le vaste appui politico-financier de Riyad à la propagation de ce phénomène funeste dans le monde, depuis le Yémen jusqu'en Libye.
- L'Iran souligne le prix élevé de la confrontation à la menace que représentent les groupes terroristes à toute la planète, ce qui n'est pas sans rapport avec "les ingérences militaires et les appuis destructeurs de Washington aux groupes terroristes dans divers pays".
- Le communiqué précise que l'approche de la république islamique d'Iran, qui consiste au rejet total du terrorisme et de l'extrémisme, est évidente sachant que l'Iran a été lui-même l'une des plus grandes victimes du terrorisme.
- Le communiqué conseille aux Etats-Unis de mettre fin à leur approche sélective et politique envers le terrorisme, au lieu de publier des rapports illusoires.
- Et enfin, le communiqué précise que "l'Iran a prouvé dans ses actes qu'elle représente la force la plus sérieuse et la plus efficace en termes de lutte contre le terrorisme. Or, les alliés des Etats-Unis soutiennent par différents moyens Daech et d'autres groupes terroristes dans la région".
Toujours selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, c'est la RII qui est présente sur la ligne de front de la lutte contre le terrorisme en Irak et en Syrie. Sur ce fond et dans le cadre de sa politique de base, l'Iran est toujours prête à coopérer avec les autres pays et nations mais aussi avec les organisations internationales, dans le sens d'une confrontation réelle contre le terrorisme.