Selon un expert, l’excédent d’offre de pétrole diminuera avec l’amélioration de la situation économique aux États-Unis, en Chine et en Europe.
Ce lundi 6 juin, les prix du pétrole ont battu un record depuis novembre de l'année dernière. Le pétrole devient plus cher dans le contexte des ruptures d'approvisionnement au Nigeria.
A Londres, le prix du baril de Brent s’est élevé à 50,51 dollars, tandis qu’à New York le baril de WTI était vendu à 49,56 dollars, selon MarketWatch.
La cause principale de cette augmentation est la perturbation de l'approvisionnement en pétrole provenant du Nigeria, dont les gisements sont ciblés par des attaques terroristes.
Dans ce contexte, le chef du département du développement économique des Emirats Arabes Unis Majed Ali Al Mansouri a déclaré que l'excès de pétrole sur le marché mondial avait chuté de 1,2 à 1,5 million de barils par jour, alors que cette diminution a dépassé les attentes.
"J’estime que cette année le prix moyen du pétrole sera d’environ 55 à 60 dollars par baril", a-t-il annoncé.
Selon lui, l'excédent d’offre de pétrole diminuera avec l'amélioration de la situation économique aux États-Unis, en Chine et en Europe.
Dans le même temps, certains experts estiment que la reprise du marché du pétrole après l'effondrement des cours jusqu'à leur plus bas de 12 ans, est trop bien pour que cela puisse continuer pendant longtemps. Ils rappellent que l'Iran intensifie sa production de pétrole à un taux plus élevé qu’il était prévu par l'Agence internationale de l'énergie.
Le 2 juin, les pays de l'OPEP lors d’une réunion à Vienne ont à nouveau échoué à s’accorder sur la limitation de la production de pétrole.
Le 5 juin, l’Arabie saoudite a diminué le prix du baril de pétrole brut de 35 centimes de dollar américain pour les pays d'Europe du nord-ouest et de 10 centimes pour les pays de la région méditerranéenne.