Nouvelle proposition de Riyad à Ansarullah.
Deux pilotes émiratis ont été tués dimanche soir après la chute de leur hélicoptère, faisant partie de la coalition saoudo-US contre le Yémen, a affirmé un communiqué publié par l’agence officielle saoudienne.
L’appareil effectuait une tournée routinière quant il s’est écrasé au dessus des eaux internationales, a-t-on ajouté de même source.
Pour sa part l’agence yéménite Khabar a affirmé que l’hélicoptère émirati s’est écrasé au dessus des côtes ouest du Yémen, c'est-à-dire dans la région stratégique de Dhoubab-Bab al-Mandeb.
Les raisons du crash n’ont pas été dévoilées par les Emirats ou la coalition. Il s’agit du 2ème crash d’un avion militaire émirati en un mois. Le 15 mai un avion émirati s’est écrasé au dessus de la ville portuaire d’Aden.
Les forces émiraties participent aux côtés de l’Arabie saoudite et leurs alliés à la guerre contre le Yémen.
Nouvelle proposition de Riyad à Ansarullah
Par ailleurs, au niveau politique la délégation nationale (représentants d’Ansarullah et de l’armée aux pourparlers de Koweït), a assuré dans un communiqué que "le peuple yéménite rejettera toute solution ne prenant pas en considération le consensus des Yéménites sur le poste présidentiel, la formation d’un gouvernement d’union nationale et d’un comité militaire et sécuritaire, la cessation totale de l’agression contre le Yémen, et la levée du blocus saoudien", a rapporté le correspondant d'AlManar.
Entre-temps, le porte-parole d'Ansarullah, Mohammad Abdessalam, a quitté Riyad dimanche après une rencontre avec les autorités saoudiennes.
Ces dernières lui ont remis la nouvelle proposition du gouvernement saoudien au leader du mouvement Ansarullah, Sayed Abdel-Malek al-Houthi, pour la paix au Yémen. Selon des sources yéménites, citées par PressTV, la proposition saoudienne porte sur la fin des hostilités le long de la frontière, en exigeant une garantie de la part d'Ansarallah que ce mouvement assurera la sécurité des zones frontalières. Les propositions saoudiennes portent aussi sur la formation d'un gouvernement de transition.
C'est la deuxième fois que le porte-parole d'Ansarallah est invité à Riyad, ce qui indique, selon des observateurs, l'incapacité de l'Arabie saoudite à poursuivre la guerre au Yémen.