Le chef du renseignement militaire israélien, le major-général Hertzy Alevi a estimé que certains états sunnites pragmatiques se rapprochent de nous voire ils se recoupent avec nos intérêts, et ceci est une occasion à saisir ".

Le chef du renseignement militaire israélien, le major-général Hertzy Alevi a applaudit l’Arabie-saoudite pour sa position adoptée contre l’Iran, soulignant "  les efforts du roi Salmane de conduire les Etats sunnites pragmatiques vers un affrontement avec l’Iran", a rapporté l’agence d’information russes-version arabe RT.

Il a ajouté : " Ce n’est pas  l'Arabie Saoudite que nous connaissons il y a un an et demi. Aujourd’hui, il y a un roi différent jouissant d’un réseau de soutien important".
 
Et de poursuivre:" L'Arabie Saoudite est de plus en plus encline à prendre des initiatives, elle aspire à diriger un camp sunnite au Moyen-Orient. C’est un pays qui a probablement adopté l’une des positions les plus fortes contre l'Iran au Moyen-Orient. De plus, elle s’efforce actuellement à  appliquer en profondeur des réformes structurelles, dont le but est de renforcer  l'économie saoudienne d’ici 2030 afin de la libérer de sa dépendance envers le pétrole et ses dérivés..."

Alevi  a souligné: " Il est intéressant de noter que certains états sunnites pragmatiques se rapprochent de nous voire ils se recoupent avec nos intérêts, et ceci est une occasion à saisir ".

Rappelons que Riad a partagé avec l’entité sioniste le même ressentiment contre l'accord nucléaire conclu entre l'Iran et les six puissances mondiales dirigées par les Etats-Unis, affirmant  que l'accord n'a pas réussi à réduire les capacités de l'Iran à construire une bombe, pire, il  lui accorde  une levée des sanctions qui lui permettra d'acheter des armes de ses alliés dans la région.


L’entité sioniste a récemment évoqué son ouverture à l'initiative saoudienne lancée en 2002 pour conclure un accord global avec les Palestiniens, mais il n'y a pas encore assez d'élan en ce sens.

Cela dit, sous le règne du roi Salman, il existe toujours des responsables saoudiens qui affirment  ne pas pouvoir travailler avec Israël , sur la base que cette dernière a rejeté l’initiative de paix de l'Arabie Saoudite qui offre une normalisation des relations en échange de la fin de l'occupation et d’ une solution à la question des réfugiés palestiniens.