L’un des sujets occidentaux de prédilection est une "Russie méchante" aspirant à envahir le monde.
L'analyste d'un magazine anglo-américain a décidé de fantasmer sur une éventuelle guerre entre la Russie et l'Otan.
L'un des sujets occidentaux de prédilection est une "Russie méchante" aspirant à envahir le monde. Faute de nouveaux événements médiatiques, les différentes publications y ont recours de façon régulière. Le magazine anglo-américain The Week ne fait pas exception. L'analyste de cette publication Kyle Mizokami a décidé de fantasmer sur une éventuelle guerre entre la Russie et l'Otan.
Le sous-secrétaire américain à la Défense pour la Russie, l'Ukraine et l'Eurasie, Michael Carpenter, a prononcé un discours au Sénat déclarant partager l'opinion selon laquelle la Russie pourrait lancer une attaque-éclair victorieuse contre l'Otan et envahir les pays baltes en quelques journées.
Le rapport mentionne tant un avantage de Moscou sur l'alliance sur le plan technique, lui permettant d'attaquer soudainement, qu'un avantage quantitatif: la Russie dispose de 46 bataillons dans la région auxquels seuls 11 bataillons baltes peuvent pour l'instant faire face, apprend-on de l'article.
La théorie militaire dit que la supériorité numérique "trois contre un" donne lieu d'espérer une victoire rapide, rappelle l'auteur. Pour l'instant, le rapport dans la région balte est de plus de "quatre contre un". Dans l'éventualité d'une menace de guerre, les pays otaniens ne pourront y envoyer que huit bataillons supplémentaires. En outre, l'Otan envisage de déployer sur ses frontières de l'ouest quatre bataillons de char et bataillons mécanisés.
Un autre motif de préoccupation de l'état-major de l'Otan est la modernisation d'envergure des forces armées russe lancée en 2014. Dans le cadre de ces mesures, vers 2020, Moscou entend remplacer 70% de son matériel de guerre désuet.
Pourtant, la menace essentielle n'est pas l'éventuelle défaite de l'Otan dans cette guerre, mais la capacité du conflit à se transformer en une guerre à part entière, conclut Kyle Mizokami.
Messieurs les journalistes, n'êtes-vous pas vous-même las des histoires horribles que vous inventez? La Russie, contrairement à l'Otan, ne crée pas de nouvelles bases aux frontières des pays occidentaux et sa politique extérieure n'a pas un caractère aussi belliqueux que celui de certains autres pays-gendarmes de la démocratie faisant partie de l'alliance…