Les contacts entre l’entité sioniste et l’Arabie saoudite ne datent pas d’hier, selon le site français "Intelligence Online"
Dans les déclarations israéliennes sur les relations avec l’Arabie saoudite, il existe une certaine précaution de la part des responsables israéliens, directement impliqués dans les contacts avec les Saoudiens : celle de ne pas tout divulguer. Cette réserve semble motivée par une règle d’or qui a toujours été appliquée depuis l’implantation d’Israël au Moyen Orient : le souci de tenir les populations arabes dans l’ignorance.
C’est d’ailleurs ce qui ressort visiblement des propos de Dore Gold, le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères qui a rencontré ces derniers mois plus d’une fois le général à la retraite Anwar Ashki, un proche du régime saoudien.
« Ce qui se passe entre nous et les Etats sunnites nous rafraichit les cœurs mais nous devons néanmoins rester vigilants et garder ceci en secret sans le publier, parce qu’ils ont leur situation à eux… les citoyens dans ces Etats ne voient pas toujours d’un bon œil ce qui se passe entre nous », a dit Gold lors de la conférence israélienne annuelle de Herzliya, qui s’est tenue entre le 14 et le 16 juin.
A l’en croire, il ne faut pas s’attendre à ce que tout ce qui se passe entre Saoudiens et Israéliens soit divulgué dans les medias. Le gros et l'essentiel des relations devraient rester occultés.
L’un de ces secrets est que les contacts entre saoudiens et israéliens ne datent pas de si tôt.
Selon le chroniqueur sécuritaire du quotidien israéliens Maariv, Youssi Melman, dans les apparences le clivage peut paraitre bien grand entre l’Arabie et Israël, d’autant qu’elle affiche constamment qu’elle n’acceptera jamais de développer des relations publiques avec Israël avant le règlement du conflit arabo-israélien.
« Mais selon des publications occidentales, rien n’empêche l’existence de contacts en secret, dans différents domaines et depuis plusieurs années. » poursuit-il. Il semble d’après luis que ces contacts se sont accélérés ces dernières années parce que les Saoudiens ont un intérêt commun avec Israël celui de « craindre par-dessus tout l’Iran».
Bien entendu, pour expliquer les raisons de ces appréhensions saoudiennes, Melman avance les prétextes donnés par Riad, dont entre autre le programme nucléaire iranien. (On ne sait pas très bien pourquoi les 200 bombes nucléaires israéliennes ne font pas peu aux Saoudiens)…
Se fiant aux informations de ces périodiques occidentaux, le journaliste israélien rapporte que le Premier ministre israélien Ehud Olmert avait eu des discussions avec des responsables saoudiens. Un ancien du Mossad, Meir Dagan a révélé aussi dans ses écrits avoir rencontre ses homologues saoudiens. « Ceux qui sont venus après Dagan, Tamir Bardot et Youssi Cohen, devraient avoir fait la même chose », prevoit Milmanna.
Selon lui, personne ne serait étonné de savoir que Netanyahu aussi a passé quelques heures avec des responsables saoudiens.
Melman rapporte du magazine français « Intelligence On Line », que les services de renseignements israéliens et saoudiens travaillent ensemble depuis plusieurs années mais ils ont décidé dernièrement de se connecter entre eux dans le domaine des renseignements électroniques aussi.
L’interlocuteur saoudien ne serait autre que le chef du service des renseignements Khaled Ben Ali Hamidane, dont la posture est celle d’un ministre. Alors que du côté israélien, c’est l’ancien chef du Mossad Tamir Bardot qui remplissait cette fonction.
« Le ministre de la défense israélien avait accordé son autorisation aux sociétés israéliennes de proposer leur arsenal à Riad surtout les drones et la technologie des missiles », c'est ce point là que les relations saoudo-israéliennes ont atteint, assure Intelligence Online.
Sources: AlAkhbar, Assafir.