Selon le chef du Parlement Nabih Berri, l’ennemi tente « d’imposer un fait accompli à la frontière sud avec le Liban".
Alors que la classe politique libanaise est occupée par des questions litigieuses internes, le dossier du pétrole maritime est toujours relégué au second plan.
Mais pour l’Entité sioniste, le pétrole du Liban, surtout les quantités présentes dans la zone controversée, est la question primordiale qui intéresse ses dirigeants.
Au Liban, la seule percée dans ce dossier réside dans l’étude faite il y a une semaine par le comité du secteur pétrolier, et présentée au chef du Parlement Nabih Berri, le Premier ministre Tammam Salam, et le ministre des Affaires étrangères Joubrane Bassil.
Ce qui est sûr, c’est que la mer dans la partie sud du Liban renferme une énorme réserve de gaz naturel, cette région étant un prolongement géologique de la mer de la Palestine occupée hautement riche en gaz naturel.
Ceci signifie selon les experts : hausse du prix des blocs du sud par rapport aux autres blocs, diminution des risques d’investissements, et hausse des opportunités des gains. Ces facteurs pousseront sans doute alors les compagnies internationales à venir au Liban, malgré les litiges frontaliers avec la Palestine occupée par Israël.
Au sujet de ces réserves de gaz, une étude américaine a indiqué que le bloc 8 comprend des zones communes entre la Palestine occupée et Chypre et d’autres zones non communes. De plus, une bonne partie du bloc constitue un prolongement de Leviathan et Tanine, deux champs gaziers qui renferment 17 mille milliards pieds cubes de gaz.
Il est prévu que les autorités de l’occupation entament le forage de gaz dans cette zone vers la fin 2017, début 2018, arrivant au champ Kariche. Ce qui menacera les ressources libanaises, surtout celles présentes dans les zones communes.
Probablement, le Liban devra mener prochainement une bataille diplomatique qui se base sur les atouts de force nécessaires pour assurer la protection de ses droits dans les zones communes avec l’occupation israélienne. Cette bataille nécessite un plus haut niveau de solidarité nationale, pour faire face aux défis sionistes.
Selon le chef du Parlement Nabih Berri, l’ennemi tente « d’imposer un fait accompli à la frontière sud avec le Liban, et fait pression sur des sociétés mondiales pour ne pas investir dans les blocs libanais. Tout comme il occupe toujours les fermes de Chebaa pour ses ressources aquatiques importantes ».
Traduit du site Assafir