23-11-2024 03:01 AM Jerusalem Timing

Le Hezbollah appelle les Bahreinis à la colère après l’atteinte à cheikh Kassem

Le Hezbollah appelle les Bahreinis à la colère après l’atteinte à cheikh Kassem

« Par leur folie et imprudence, les autorités poussent le peuple bahreïni à adopter des choix délicats, dont les conséquences seront désastreuses sur ce régime dictatorial corrompu ».

Le Hezbollah a condamné le retrait par le régime bahreïni de la nationalité du haut dignitaire religieux du pays, l’Ayatollah cheikh Issa Kassem. « Il s’agit d’un acte sans précédent et dangereux, vu le poste religieux qu’occupe cheikh Kassem au niveau de la patrie et de la nation. Cheikh Kassem représente une garantie réelle pour le présent et le future de Bahreïn », a expliqué le Hezbollah dans un communiqué publié lundi.

Et d’ajouter : « Cette mesure prouve que le régime ne veut plus traiter avec le mouvement populaire pacifique. Le pouvoir a voulu par cet acte faire passer un message erroné selon lequel il n’y aura plus question de réformes, de droits, de dialogue et d’horizon politique. Par leur folie et imprudence, les autorités poussent le peuple bahreïni à adopter des choix délicats, dont les conséquences seront désastreuses sur ce régime dictatorial corrompu ».    

Et de poursuivre : « Ce nouveau crime constitue l’apogée des campagnes arbitraires menées par le régime à l’encontre de la population »

(...) Le Hezbollah a en outre appelé « les références religieuses, politiques, celles des droits de l’Homme, et les dignitaires locaux, arabes et internationaux à rejeter cette mesure provocatrice et répréhensible ; et à exercer des pressions sur le régime bahreïni afin d’y renoncer  et de modifier sa politique envers le peuple... ».

Il a également appelé « le peuple courageux et fidèle du Bahreïn à exprimer d’une façon décisive sa colère et son indignation après l’outrage à l’encontre de leur grand symbole ».

Rappelons que l’Ayatollah Kassem, connu pour ses sermons pacifiques et son appel à des réformes politiques dans le pays, ne cessait d’appeler à « l’amour de la patrie » et à « la fraternité entre les musulmans chiites et sunnites ».

Lundi, le ministère bahreïni de l’intérieur a déchu l’Ayatollah Kassem de sa nationalité sous prétexte d’ « inciter à la violence et au confessionnalisme »!