La région est sous tension depuis le début de l’année en raison d’une série d’initiatives de la Corée du Nord.
Le Japon a mis son armée en état d'alerte en raison du possible lancement d'un missile balistique nord-coréen, a confié une source gouvernementale nippone cité par Reuters.
De son côté, l'agence de presse japonaise Kyodo a indiqué que l'ordre avait été donné aux contre-torpilleurs et aux batteries de missiles antibalistiques Patriot d'être prêts à abattre tout projectile se dirigeant vers le Japon.
La Corée du Nord semble avoir déplacé des missiles de portée intermédiaire vers sa côte est, mais rien n’indique qu’un lancement imminent est prévu, a pour sa part rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant une source gouvernementale anonyme.
Contacté par Reuters, un responsable du ministère sud-coréen de la Défense a dit ne pas être en mesure de confirmer les informations de Yonhap.
La région est sous tension depuis le début de l'année en raison d'une série d'initiatives de la Corée du Nord. Pyongyang a procédé le 6 janvier à son quatrième essai nucléaire. Celui-ci a été suivi du lancement d'un satellite et de tests de divers missiles.
La source gouvernementale japonaise a précisé qu'il y avait de signes suggérant que la Corée du Nord préparait peut-être le lancement d'un Musudan, un missile de portée intermédiaire que le pays avait déjà tenté de lancer le mois dernier, ce qui avait déclenché la précédente mise en alerte de l'armée japonaise.
Tokyo a déjà mis à plusieurs reprises ses forces de missiles antibalistiques en état d'alerte cette année après avoir détecté de signes de lancement de missiles en Corée du Nord.
Selon la presse sud-coréenne, le régime de Pyongyang disposerait d'une trentaine de missiles Musudan. Le premier aurait été déployé en 2007, mais aucun n'a jamais été testé avant 2016.