Les Britanniques votent jeudi sur le référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne.
La directrice générale du FMI Christine Lagarde a reconnu mercredi qu'un vote en faveur du Brexit aurait "un certain impact" sur l'économie américaine mais ne provoquerait "pas une récession".
"Cela aurait un certain impact. De quelle ampleur? Cela reste à débattre", a affirmé Mme Lagarde lors d'une conférence de presse sur l'économie américaine. Les deux vecteurs de transmission seront le commerce et le secteur financier avec "une appréciation probablement inévitable du dollar", a encore dit la responsable du Fonds monétaire international.
"Cela ne devrait pas entraîner une récession aux Etats-Unis", a-t-elle poursuivi mettant néanmoins en garde contre "la montée du protectionnisme".
"Nous assistons dans plusieurs endroits du monde à une certaine montée du protectionnisme qui n'est pas porteur de croissance", a-t-elle affirmé. "Les mesures protectionnistes sont contre-productives pour la croissance", a encore ajouté Mme Lagarde, répétant que le FMI avait déjà indiqué que, selon ses estimations, une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne aurait des conséquences "négatives" pour son économie.
Les Britanniques votent jeudi sur le référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne.