Ce genre d’attentats est rare dans le royaume, proche allié de Washington.
Le groupe takfiro-wahhabite Daesh (EI) a revendiqué dimanche soir l'attentat suicide contre l'armée jordanienne, qui avait fait sept morts et 13 blessés mardi à la frontière syrienne, selon l'agence Amaq liée à l'organisation takfiriste.
Dans un communiqué mis en ligne sur internet, le groupe, qui cite une source non identifiée, a indiqué que l'attaque suicide contre "la base jordano-américaine de Rokbane en Jordanie a été menée par un combattant de Daesh".
Cet attentat à la voiture piégée avait été perpétré contre un poste des garde-frontières jordaniens, destiné officiellement à accueillir les réfugiés syriens fuyant la guerre dans leur pays.
Le poste est situé dans le nord-est de la Jordanie, dans un no man's land dans le triangle où se rejoignent les frontières du royaume avec la Syrie et l'Irak.
La voiture piégée conduite par un kamikaze est partie du camp de fortune de réfugiés syriens avant de passer par une ouverture - utilisée pour le passage de l'aide humanitaire - dans une barrière de terre séparant le camp et la première position de l'armée dans la région de Rokbane, avait indiqué l'armée jordanienne, citée par l'AFP.
Ce genre d'attentats est rare dans le royaume, proche allié de Washington, qui participe depuis 2014 à la coalition conduite par les Etats-Unis en Syrie et en Irak.