22-11-2024 06:44 PM Jerusalem Timing

Après le Brexit, les médias anglais évoquent une vague de violences raciales

Après le Brexit, les médias anglais évoquent une vague de violences raciales

Contre des Européens surtout !

Les médias anglais sont formels : plus de cent cas de violences raciales auraient été signalés au Royaume-Uni depuis l'annonce des résultats du référendum britannique, où le «oui» en faveur d'une sortie de l'Union européenne l'a emporté à 52%.

Une vidéo, prétendument filmée dans le quartier londonien de Hackney dans la matinée du 24 juin, montre un homme se disputer avec le conducteur d'une voiture et lui dire, de manière hostile : «Retourne dans ton pays !».

Une page Facebook intitulée  «Worrying Signs» («Signes inquiétants») a été créé pour répertorier les divers incidents dans lesquels les gens auraient été ciblés par des propos xénophobes.
Sur Twitter, on signale qu'un italien aurait été agressé pour avoir demandé à une personne ce qu'elle avait voté dans le référendum sur l'UE.

De son côté, le journal The Independent affirme disposer du témoignage d'une jeune polonaise, arrivée au Royaume-Uni grâce à une bourse lorsqu'elle avait 17 ans, et actuellement en doctorat de chimie.
Agata Brzeźniak, de son nom, a expliqué au quotidien britannique que, quelques heures après l'annonce du résultat du référendum, elle avait été approchée par une femme qui lui avait demandé si elle était polonaise. Lorsque Agata  Brzeźniak a répondu oui, la femme lui aurait alors dit : «Vous devez demander un visa pour être dans mon pays».
«Son sourire vicieux et la façon dont elle me regardait m'ont donné envie de pleurer», a confié la jeune femme à The Independent.

A Huntington, dans l'est de l'Angleterre, les boîtes aux lettres des maisons où vivent des Polonais auraient été recouvertes de stickers portant l'inscription : «Sortir de l'euro, plus de vermine polonaise».

Dans l'ouest de Londres, l'Association culturelle et sociale polonaise aurait été recouverte par des graffitis racistes le dimanche 26 juin au matin. La police enquête sur ce qu'elle a qualifié de «dégradations criminelles à caractère raciste».

 

Source: RT