Comme la plupart des missiles intercontinentaux russes, tels que les Yars, les Topol-M et les Boulava, le RS-28 Sarmat sera en mesure de surmonter les systèmes de défense antimissile grâce à sa combinaison de leurres..
Opérationnels à partir de 2018, les nouveaux missiles balistiques intercontinentaux russes RS-28 Sarmat seront déployés en Sibérie et dans l'Oural du Sud.
La Russie a commencé à préparer des tests de tir de son missile intercontinental balistique lourd Sarmat, qui doit remplacer en 2018 les missiles balistiques RS-20V Voevoda (SS-18 Satan, selon le code de l'Otan).
"L'essentiel dans ce nouveau missile est d'augmenter ses caractéristiques énergétiques afin de le rendre capable de percer l'actuel et le futur bouclier antimissile américain", a annoncé l'ancien chef de l'état-major général des Troupes de missiles stratégiques russes Victor Iessine dans une interview accordée au journal Izvestia.
Le missile Sarmat devrait remplacer les missiles Voevoda, en service depuis 25 ans. Les premiers prototypes du nouveau missile intercontinental sont déjà construits et doivent être testés cette année. Si les tests réussissent, le Sarmat sera produit en série de manière à entrer en service en 2018.
Les caractéristiques du RS-28 sont pour le moment inconnues, mais les informations disponibles laissent supposer qu'il s'agit d'une arme extrêmement redoutable. Equipé de quatre moteurs RD-274, le missile pèsera au moins 100 tonnes et sera en mesure de transporter une charge utile de 10 tonnes, soit jusqu'à 15 ogives thermonucléaires à têtes multiples et à guidage indépendant (MIRV). Il aura une portée d'au moins 10.000 kilomètres.
Comme la plupart des missiles intercontinentaux russes, tels que les Yars, les Topol-M et les Boulava, le RS-28 Sarmat sera en mesure de surmonter les systèmes de défense antimissile grâce à sa combinaison de leurres, à ses contre-mesures électroniques et à sa vitesse de vol. Enfin, l'utilisation d'ogives manœuvrables rendra ce missile très difficile à intercepter.