26-11-2024 04:25 PM Jerusalem Timing

La Palestine aux portes de l’ONU : passera ? Ne passera pas ?

La Palestine aux portes de l’ONU : passera ? Ne passera pas ?

Une chose est sure : dans l’état actuel des choses, la Palestine n’est pas sur le point de naitre dans l’enceinte l’organisation des Nations Unies. Celle-là même qui a enfanté l’entité sioniste il y a 63 ans de cela !

Une chose est sure : dans l’état actuel des choses, la Palestine n’est pas sur le point de naitre dans l’enceinte l’organisation des Nations Unies. Celle-là même qui a enfanté l’entité sioniste il y a 63 ans de cela !

La menace du veto américain retentit déjà au cœur de l’instance onusienne, avant même que Mahmoud Abbas n’y ait déposé sa demande d’adhésion, prévue vendredi prochain. Emportant avec elle la  promesse lancée par Barak Obama, un 23 septembre 2010, celle « d’avoir l’an prochain un nouveau membre des Nations Unies, une Palestine indépendante vivant en paix avec Israël »

Or sur la scène internationale, et dans ce qui semble être paradoxal, Washington s’attelle corps et âme pour éviter le veto... tout en voulant vien entendu avorter l’adhésion de l’état palestinien !

Elle avait dans un premier temps tenté de dissuader le chef de l’autorité palestinienne de recourir à l’ONU. Menaçant entre autre de lui couper l’aide internationale. Les Israéliens avaient de leur côté menacé qu’ils allaient, une fois de retour de New York, faire éclater l’autorité palestinienne. En vain.
Dès lors, l’administration d’Obama œuvre pour faire en sorte que le rejet émane d’un vote défavorable au Conseil de sécurité.  

Dans l’instance onusienne formée de 15 membres, sept sont favorables à un état palestinien: la Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du sud, le Niger et le Liban. 9 sont nécessaires pour que le vote passe.

 Tandis que 6 autres semblent pencher vers le camp hostile au droit palestinien. L’Allemagne en tête, qui a affiché haut et fort sa position.  Contrairement à  la France, la Grande Bretagne qui jouent à cache-cache. Dramatisant les conséquences de l'adhésion de l'état palestinien, sans se prononcer franchement. Le Portugal qui s'est jusquà présent démarqué des autres Européens risquent d'être entrainé par eux. 

Sans oublier la sixième, celle de la Colombie, qui marche sans hésitation à l’ombre des Américains. 

Mais le Américains ont besoin d'une septième voix pour mener à bien leur manoeuvre.  Alors que la Bosnie-Herzégovine et le Gabon se font encore attendre.

Concernant la première, certaines prévisions avancent qu’elle devrait être acquise aux Américains, vu qu’elle doit sa séparation de la Yougoslavie à l’Otan. Le Congo non plus ne devrait pas trop résister aux pressions américaines, alors que les Arabes ne lui proposent rien. Selon le Yediot Aharonot, l'ambassadeur ambulant de ce pays africain se trouve pour le moment en Israël. Alors que la France aide les Etats-Unis à persuader ce pays de ne pas voter pour l'etat palestinien. 

Cette réalité prévue d’avance pose une double question : pour quelle raison les Américains veulent tellement éviter un veto? pourquoi l’AP insiste tant pour recourir à l’instance onusienne, sachant d’avance que sa demande sera rejetée au Conseil de sécurité?

A suivre