Selon cheikh Kassem, ce camp n’exerce pas une opposition au gouvernement mais s’attelle à vouloir le faire échouer.
Le vice-secrétaire général du Hezbollah cheikh Naïm Kassem a accusé les forces du 14 mars d’agir au service du projet américano-sioniste, qu’elles le sachent ou pas, qu’elles le veulent ou pas.
« Les membres du 14 mars ont déclaré clairement qu’ils refusent le principe même de formation de ce gouvernement ; et lorsqu’il s’est formé, ils ont dit avant même de connaitre son programme qu’ils veulent le renverser. Et lorsque le communiqué ministériel a été publié, ils ont dit qu’ils allaient entraver son action, quoiqu’il fasse » a déploré cheikh Kassem, lors d’un entretien accordé à l’agence de presse iranienne Fars News.
Et d’ajouter : « nous sommes face à un camp politique qui n’exerce pas une opposition, mais qui tente de faire échouer, à n’importe quel prix ».
Selon lui, ces positions des forces du 14 mars sont dues « au sentiment de dépression qu’ils traversent en raison des échecs essuyés dans leur comportement politique ».
Cheikh Kassem a toutefois assuré que « le gouvernement poursuivra son travail au service des gens et pour réaliser les exploits dans les différents domaines profitables pour les citoyens ».
Interrogé sur les soulèvements arabes, cheikh a répondu : « Le Hezbollah n’entretient aucune relation de terrain dans les affaires syrienne, égyptienne, tunisienne, libyenne ou yéménite, ni nulle part ailleurs »
Il a démenti les allégations selon lesquelles le Hezbollah participe aux affrontements qui ont lieu en Syrie, ou ailleurs, les qualifiant de mensongères et fausses .