Moscou espère établir avec May un "dialogue constructif".
L'Union européenne veut rapidement ouvrir des négociations avec la Grande-Bretagne, qui a investi sa nouvelle Première ministre Theresa May mercredi, et Moscou espère établir avec elle un "dialogue constructif".
Le Brexit "a créé une nouvelle situation à laquelle le Royaume Uni et l'Union européenne doivent répondre bientôt. J'ai hâte (...) d'apprendre vos intentions à ce sujet", a écrit le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, dans une courte lettre diffusée sur Twitter.
Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a également exhorté Londres à la diligence : "Les questions de dirigeants étant réglées, j'attends désormais que nous travaillions rapidement pour retrouver la stabilité".
Et Donald Tusk, président du Conseil européen, a fait le voeu d'une relation de travail "fructueuse", disant sa "hâte" d'accueillir Mme May.
Le président français François Hollande a souhaité que les négociations pour la sortie du Royaume-Uni de l'UE "soient engagées le plus rapidement possible", dans une conversation au téléphone avec Mme May, selon la présidence française.
Tandis que la chancelière allemande Angela Merkel a souligné auprès d'elle la nécessité de poursuivre "des relations amicales éprouvées", selon son porte-parole.
"Nous ne pouvons nous permettre une longue période d'incertitude", avait déjà affirmé le Premier ministre belge, Charles Michel, considérant que dans l'intérêt des deux parties, UE comme Royaume-Uni, "il conviendra de clarifier la situation".
Le président américain Barack Obama espère un "processus ordonné et des négociations de bonne foi entre le Royaume-Uni et l'UE", a indiqué un porte-parole de la Maison Blanche.
Le président russe Vladimir Poutine s'est quant à lui dit prêt à "un dialogue constructif" avec Mme May.