L’Iran dément les prétentions du régime bahreïni.
La coalition du 14 février (groupe de jeunes de l’opposition bahreïnie) a appelé les Bahreinis à briser le blocus imposé par le régime de Al-Khalifa contre Darraz, la ville natale de l’Ayatollah cheikh Issa Kassem. La coalition a appelé les sympathisants de cheikh Kassem à se rendre à pied vers Darraz, désormais encerclé par les forces de l’ordre du régime bahreïni. Ce dernier a déchu le grand chef religieux des musulmans chiites à Bahreïn de sa nationalité le 20 juin.
Depuis cette date, les habitants de Darraz observent un sit-in devant le domicile de Cheikh Kassem, afin d’empêcher son extradition.
Téhéran dément les allégations du régime
Au niveau politique, l’Iran a une nouvelle fois démenti les prétentions du régime bahreïni, selon lesquelles les détenus bahreinis sont liés à Téhéran.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires Etrangères a réitéré que ces accusations sont dénuées de tout fondement.
« Au lieu de recourir à ces pratiques qui se sont avérés inutiles, il vaut mieux que le gouvernement bahreïni s’attaque au fond du problème et trouve des solutions radicales à la crise qui frappe le pays (depuis 2011)», a expliqué Bahram Kassemi.
Le régime bahreïni a réprimé en 2011 le mouvement de contestation populaire qui réclamait une véritable monarchie constitutionnelle dans ce petit royaume du Golfe, dirigée par une dynastie pro-saoudienne.
Traduit par AlManar à partir d'AlAlam