La future Premier ministre britannique a appliqué la "méthode Valls"
Lundi 11 juillet, la presse internationale rapporte que Theresa May, secrétaire d’État à l’Intérieur du gouvernement du Royaume-Uni, est désormais seule en lice pour accéder à la tête du Parti conservateur et, en conséquence, au poste de Premier ministre.
La spécificité de Theresa May : être la favorite de la communauté juive et sioniste de Grande-Bretagne selon un article, paru le 8 juillet (et aujourd’hui autocensuré sans explication), du site The Jewish News.
En avril 2015, Theresa May avait fait sensation en participant chaleureusement au 67ème anniversaire de l’État d’Israël et en déclarant, à l’instar de Manuel Valls pour la France, que « sans les juifs, la Grande-Bretagne ne serait pas la Grande-Bretagne».
Lors de la cérémonie, elle avait notamment rendu hommage au «sacrifice » des terroristes et criminels de guerre – positivement qualifiés de «combattant » – qui ont réalisé « l’indépendance » d’Israël.
Le 18 janvier 2015, en compagnie des dirigeants de la communauté juive britannique, Theresa May avait également arboré l’affiche « Je suis juif » en solidarité avec les 4 victimes – enterrées en Israël – de l’attaque de l’Hyper Cacher.
Son dernier geste de dévouement, le plus significatif certes, a été celui de reporter la formation de son cabinet afin de diner chez le Grand Rabbin Ephraïm Mirvis à Londres, la veille de sa prise de fonction.
Dénommée Andrea Leadsom, la seule rivale de Theresa May – qui a annoncé aujourd’hui son retrait rapide de la course – était également membre, comme elle, de l’association des «Amis conservateurs d’Israël».
Cependant, Leadsom s’était distingué de May par une nuance considérable en critiquant – dès 2007 – « l’inacceptable domination d’Israël sur les Palestiniens ».
Sources: Panamza; Jewish Chronicle