De nouveaux renforts saoudiens dépêchés à Manama pour réprimer les manifestants.
Les Bahreinis ont répondu en masse à l’appel lancé par le mouvement du 14 février baptisé la « couronne de la dignité », visant à encercler la capitale par leurs voitures.
"Ce mouvement de protestation vise à préparer le retour sur la Place de la Perle vendredi et samedi", a déclaré Mohammed Mascati, président de l'Association des jeunes bahreïnis pour les droits de l'Homme, proche de l'opposition.
Des barbelés supplémentaires ont été installés mercredi autour de cette place, dont le monument central a été rasé par les autorités bahreïnies et saoudiennes après l'écrasement du mouvement de contestation.
Des renforts saoudiens ont également été dépêchés à la capitale Manama.
Ces manifestations visent "à réclamer des réformes politiques et notamment l'instauration d'une monarchie constitutionnelle", a ajouté M. Mascati.
Il est à noter que le ministère de l'Intérieur avait averti mardi que les personnes qui répondraient aux appels sur internet à entraver la circulation seraient passibles de prison et que leur permis de conduire seraient retirés.
La situation dans le royaume ne cesse de s’envenimer à l'approche des élections partielles, que l'opposition a appelé à boycotter.
Le scrutin vise à pourvoir les sièges de 18 députés du Wefaq -sur les 40 élus de la Chambre- qui avaient démissionné pour protester contre la violente répression des protestations réclamant des réformes démocratiques.