Le rapport Chilcot fait toujours parler de lui.
Au cours des débats sur le rapport de Chilcot, les députés britanniques ont discuté du manque d'équipement. Il est apparu que les familles devaient envoyer à leurs proches des gilets pare-balles car les soldats en connaissaient une grave pénurie.
«Nous ne pouvons plus envoyer de forces armées dans des endroits où ils ne sont pas prêts à aller du fait d'un manque d'équipement et de compréhension de la raison [de cet engagement]», a fait remarquer Jim Shannon, représentant du Parti unioniste démocrate irlandais, qui a servi dans un régiment de défense de l’Ulster.
Il a reconnu qu'il n'était pas encore député au moment de l’invasion de l'Irak de 2003. Mais il a précisé que depuis qu'il avait été élu, il avait rencontré des familles qui disaient avoir dû envoyer des chaussettes, des bottes, de la nourriture et même des équipements de protection à leurs proches qui combattaient en Irak.
«Nous avons trahi les personnes qui ont perdu la vie dans ce conflit en raison du manque d'équipement», a déclaré le député Johnny Mercer, qui a servi en Afghanistan.
Il a par ailleurs laissé entendre que les hauts responsables politiques avaient maintenu l'armée dans l'ignorance les privant de la possibilité de se prononcer sur l'opportunité d'entrer en guerre en Irak.
Lors du débat, la presse britannique a été critiquée pour son rôle dans le soutien au choix d'engager le Royaume-Uni dans guerre désastreuse qui a coûté la vie à 150 000 personnes.
«Il faut examiner jusqu'à quel point ce qui a mal tourné en Irak était dû à leur pression», mais en même temps «nous devons discuter de la responsabilité des politiciens vis-à-vis de la presse», a conclu le député Danny Kinahan.
RT