La justice française a demandé à la mairie de Nice d’effacer toutes les images prises pour l’attentat!
Le gouvernement français se trouve en mauvaise posture quant à l’efficacité de son action dans la lutte contre le terrorisme en France. Et quant à son honnêteté aussi.
Depuis l’attentat de Nice qui a fait plus de 80 tués, son action fait l’objet de critiques acerbes, voire de suspicion de la part de plusieurs protagonistes français.
La polémique enfle le plus sur les failles détectées dans le dispositif de sécurité, municipal, mais surtout national. Là-dessus, le ministère de l’intérieur français est accusé de manque de transparence, en voulant couvrir la police nationale. Un maire, Gilles Platret, a même dénoncé un mensonge d’Etat.
Non seulement les effectifs de la police nationale étaient insuffisants : mais de plus, des témoins oculaires ont affirmé pour le quotidien britannique Daily Express que « les autorités françaises ont retiré des fourgons de police bloquant la promenade des Anglais quelques heures avant que le camion de 19 tonnes » ne lance son attaque.
Un élément que les médias français occultent, de quoi mettre la puce à l’oreille.
Et les médias suspectés aussi
Autre révélation ignorée par les médias français et dévoilée par le Daily Express : avant de commettre son attentat terroriste revendiqué par Daesh, Mohamed Bouhlel Lahouaiej a envoyé 100.000 € à sa famille en Tunisie. Une somme dont la provenance est inconnue, surtout qu’il était dans une très mauvaise situation financière. Une information également certifiée par le journal arabophone qatari qui parait à Londres « Al-Arabi al-Jadid ».
Dans la foulée de ces suspicions, les médias proches du pouvoir sont soupçonnés de vouloir travestir certains faits.
Lors d’une interview avec un témoin oculaire qui avait vu de près l’assaillant, la banquier égyptien Nader Shafei et indiquait en anglais « qu’il portait le costume d’un policier », le journaliste de BFM TV lui traduit en disant « qu’il portait le costume d’un conducteur », constate le site Panamza.
Effacer toutes les images... les preuves
Une autre information qui ne devrait pas manquer d’alimenter encore davantage les doutes: la justice française a demandé à la mairie de Nice, de détruire les 24 heures d’images de l’attentat terroriste de l’allée de la Promenade des Anglais.
La décision promulguée par le parquet de Paris ordonne l’effacement «complet» de 24 heures d’images provenant de six caméras nommées et numérotées, mais aussi de toutes les scènes depuis le début de l’attentat ayant eu lieu sur la promenade des Anglais, dans la nuit du 14 juillet. Avec pour raison invoquée le souci « d’éviter la diffusion non contrôlée de ces images ».
Selon le site du journal français en ligne Le Parisien, les agents du centre de supervision urbain de Nice en étaient totalement sidérés. « C’est la première fois que l’on nous demande de détruire des preuves », précise une source proche du dossier.
La municipalité ne semble pas vouloir répondre à cette demande et s'apprête à demander au procureur de la République de Nice la mise sous séquestre des images, indique le quotidien régional Nice-Matin.
« En France, tout ce qui s’interroge sur la version officielle des événements fournie par le Pouvoir est immédiatement classé «complotiste » ou «conspirationniste », constate le site en ligne Egalite et Réconciliation. Et de conclure : « ce qui doit avoir pour effet de mettre un couvercle sur les questions soulevées ». Voudrait-il couvrir ses erreurs et ses manquements, ou autre chose bien plus grave. C’est là la question.