La Liban est sans président de la République depuis mai 2014.
Le parti de la Résistance libanaise a riposté à l’ambassadeur saoudien au Liban Awwadh al-Assiri accusant ouvertement l’Arabie saoudite de paralyser l’élection du président de la République.
« Nous disons a l’ambassadeur saoudien lorsqu’il nous a répondu la fois passée en disant que le soleil s’est levé et les gens voient tout, oui c’est bien vrai le soleil s’est levé et les gens voient tout, c’est un proverbe libanais et du sud du Liban et non un proverbe saoudien », est-il écrit dans le communiqué du Hezbollah qui est paru ce dimanche.
Et de poursuivre : « Tous les Libanais savent très bien que si l’Arabie saoudite s’abstient de confisquer le courant du Futur et son bloc parlementaire, nous pourrons élire le général Aoun qui fait l’objet d’un consensus, comme président de la république ».
La Liban est sans président depuis mai 2014.
« Mais le régime saoudien voudrait un président-fonctionnaire à son service, comme cela a été le cas dans le passé. Nous n’accepterons à ce poste de président personne d’autre que cet homme libre, courageux, fort, ce libanais par excellence qui est le général Michel Aoun. C’est ce que veulent les chrétiens et c’est ce que le ministre Walid Joumblatt est prêt à accepter, ainsi que nous », ajoute le texte.
Estimant que le veto saoudien retarde l’élection présidentielle au Liban, le Hezbollah poursuit :
« Aujourd’hui encore, nous disons aux Saoud d’ôter leurs mains du Liban et des décisions du courant du Futur et de laisser le Liban se rétablir, se stabiliser et récupérer ses institutions constitutionnelles ».
Et de conclure : « Cessez de le garder en otage de vos projets qui infestent de haine et non pas d’intérêts politiques »