04-05-2024 10:02 PM Jerusalem Timing

Daech exécute deux otages en Irak...devant des enfants!

Daech exécute deux otages en Irak...devant des enfants!

L’Irak connaît depuis des années une instabilité politique sur fond de ras-le-bol de la population contre ses dirigeants.

Le groupe terroriste wahhabite Daech a égorgé deux otages dans un jardin public à Ninive en Irak, devant des enfants qui jouaient en plein air.

Selon le site Russia Today, citant le journal britannique Daily Mail, des médias affiliés à Daech ont posté une vidéo de 7 minutes le 20 juillet, dans laquelle deux hommes armés de couteaux et en tenue civile en train de décapiter deux otages, accusés d’espionnage pour le compte de la coalition internationale.  

Le Daily Mail a indiqué que l’identité des deux otages n’a pas déterminée. On avance dans les médias que l’un d’eux est européen, alors que Daech a assuré qu’il s’agit de deux soldats irakiens chiites arrêtés à Ninive.

Avant d’égorger les deux victimes, les miliciens terroristes ont menacé le président français François Hollande d’attaques similaires dans les rues de Paris, Marseille et Nice.

Après ce crime, les deux terroristes ont demandé aux enfants présents sur place si la décapitation leur a plu !

Exploits irakiens sur le terrain

Dans le cadre de la lutte contre les terroristes de Daech, le secrétaire général de l’organisation Badr Hadi Amiri a annoncé dimanche la libération totale de l’ile de Khaldiyeh à l’est de Ramadi, et la sécurisation de la route reliant la ville de Ramadi aux frontières jordaniennes. 

Dans un communiqué cité par le site Sumaria news, Amiri a expliqué que cette région était un bastion terroriste depuis juin 2014, lorsqu’elle est tombée aux mains de Daech. 

Il s’est félicité de la rapidité de la bataille qui a pris fin en deux jours seulement, alors que d’aucuns avançaient qu’une bataille similaire nécessiterait beaucoup de temps.  
Le commandement des opérations d’al-Anbar Ismaïl Mahallaoui a lancé samedi dernier les opérations de libération de Khaldiyeh, une bataille qui s’est déroulée sur trois axes.

Mort du dirigeant de Daech au nord de Bagdad

Par ailleurs, Russia Today a rapporté la mort du dirigeant de Daech au nord de Bagdad dans un raid  aérien mené par la coalition internationale.

« Un grand nombre de terroristes ont péri dans un raid aérien lors d’une réunion au nord de Bagdad. Parmi les morts figure le dirigeant de Daech du nord de la capitale », a indiqué la cellule du média militaire.

Et de poursuivre : « Cette frappe est survenue suite aux efforts de renseignements entre le service de lutte contre le terrorisme et le service national des renseignements ».


Interdiction de voyage pour des députés
   
Sur le plan politique, le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a imposé une interdiction temporaire de voyager à des parlementaires accusés de
corruption, a annoncé ce mardi son bureau.

 La veille, le ministre de la Défense Khaled al-Obeidi a accusé au Parlement
le président de l'assemblée Salim al-Joubouri et d'autres députés d'être
"impliqués dans des affaires de corruption et de vouloir faire voter des
contrats d'armements douteux".

Abadi a ordonné une "interdiction temporaire de voyager" aux personnalités accusées lors de la session parlementaire, "le temps de mener une enquête sur la validité des accusations", a précisé son bureau dans un communiqué.

Le communiqué d'Abadi ne mentionne pas les noms des parlementaires
frappés par cette interdiction. En plus du chef du Parlement, Obeidi avait cité trois députés -Mohamed al-Karbouli ainsi deux femmes Alia Nsayef et Hanane al-Fatlawi.


Il n'était pas clair si l'interdiction de voyager frappait aussi le ministre de la Défense qui était au Parlement pour répondre à des accusations de corruption lancées à son encontre par Alia Nsayef.

La séance houleuse a tourné court et lors d'une conférence de presse qui
l'a suivie, le chef du Parlement a accusé le ministre de la Défense d'avoir provoqué "ce coup de théâtre pour éviter son interrogatoire par les députés".

L'Irak connaît depuis des années une instabilité politique sur fond de ras-le-bol de la population contre ses dirigeants.

 Les partisans de l'influent chef religieux Sayed Moqtada Sadr manifestent chaque
semaine pour exiger un nouveau gouvernement capable d'appliquer des réformes
visant à mettre fin à la corruption, au népotisme et au clientélisme.

La polémique entre le ministre de la Défense et le chef du Parlement, deux
des plus importantes personnalités sunnites d'Irak, porte un coup à l'unité de
cette communauté avant la bataille attendue pour reprendre Mossoul, la dernière
grande ville irakienne contrôlée par le groupe extrémiste terroriste Daech.

Source: AlAlam, Russia Today, Sumaria news, AFP