24-11-2024 05:08 AM Jerusalem Timing

Ch. Naïm Qassem: la loi des sanctions américaines contre le Hezbollah contournée

Ch. Naïm Qassem: la loi des sanctions américaines contre le Hezbollah contournée

...et l’Arabie Saoudite derrière le blocage présidentiel.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah cheikh Naïm Qassem a déclaré que la banque du Liban et les autres banques libanaises ont réduit l'impact de la loi américaine promulguée contre le Hezbollah, qualifiant l'application de la loi d'équilibrée et de logique pour l'instant.

Dans une interview accordée à l'agence de presse REUTERS, cheikh Qassem a expliqué qu' "à travers la mobilisation qui s'est tenue et les discussions qui ont eu lieu avec le gouverneur de la banque du Liban Riyad Salameh, l'impact de cette loi US a été réduite au maximum. A ce jour, la mise en œuvre de cette loi est équilibrée et logique. Nous prions Dieu pour que les choses se déroulent de la bonne manière".

Il a toutefois déploré les mesures prises par certaines banques qui se sont précipitées à sanctionner tout ce qui se rapporte au Hexbollah.

"Mais, lorsque tout le monde s'est convaincu que le Hezbollah ne sera ni affecté ni concerné par le système bancaire libanais, ni directement ni via des institutions (…) les choses ont pris une tournure plus objective", a-t-il martelé, assurant que la loi US n'a affecté en rien le Hezbollah.

Riyad bloque l'élection présidentielle
 
Par ailleurs, cheikh Qassem a accusé l'Arabie Saoudite d'être derrière le blocage de la nomination d'un nouveau président au Liban. "Si Riyad accepte d'élire un chef d'Etat, demain on en aura un au Liban, parce que le courant du Futur ne peut prendre de décision sans accord saoudien, surtout que le veto jadis était saoudien", a-t-il dit.

Et de poursuivre: "Nous n'attendons pas un accord irano-saoudien, nous attendons que l'Arabie accepte de relaxer le courant du Futur pour qu'il puisse prendre une décision au sujet de l'élection d'un président".

Il a réitéré le soutien du Hezbollah pour l'élection du général Michel Aoun à la tête de l'Etat, appelant les adversaires politiques, à leur tête le Futur à le nommer aussi.

"S'ils cherchent une solution au Liban dans 24 heures, qu'ils choisissent le président Aoun, le plus représentatif de sa communauté et son pays. Il est capable de conclure des ententes avec les différentes parties et de conférer au Liban un aspect souverain et indépendant important", a-t-il ajouté, qualifiant de "perte de temps" toute autre alternative.

Traduit des sites Alalam et al-Akhbar