Durant la bataille d’Alep, la flotte américaine a fourni des information aux miliciens sur les dépalcements de l’armée syrienne et de ses alliés.
Dernière évolution sur le front sud-ouest d’Alep : la brèche que les milices ont ouverte durant le week-end dernier, de Ramousseh en direction des quartiers Est est désormais totalement bouclée ce mardi, grâce à sa soumission à une force de feu de tous les côtés.
Selon Média de guerre, instance médiatique de la Resistance en Syrie, l’armée syrienne et ses alliés y ont détruit un bulldozer qui tentait d’édifier des barrages de sables et des tranchées, ainsi qu’un véhicule quatre-quatre qui l’accompagnait.
Des médias libanais, dont Leb-News ont rapporté que des chefs rebelles qui étaient retranchés dans les quartiers est d’Alep où vivent quelque 200 habitants se sont évadés durant la nuit de lundi à mardi en empruntant cette voie.
Calme précaire et des raids
Mis à part, c’est le calme précaire.
La bataille de la libération de la totalité d’Alep annoncée par la coalition Jaïsh al-Fateh se fait toujours attendre. Elle pourrait faire partie de la guerre psychologique que les milices adressent à l’intention des un million et demi de syriens qui vivent dans les quartiers loyalistes.
Il est surtout question de raids aériens contre les positions des milices, à Khan Toumane au sud d’Alep, ainsi qu’à Idleb, fief de la branche d’Al-Qaïda en Syrie, le front al-Nosra (rebaptisé front Fatah al-Cham) et de son allié indéfectible Ahrar al-Cham, et d’autres milices.
Un chef de cette coalition, le libyen Mohammad al-Haj Abboud connu sous le sobriquet Abou Ahmad al-Libi a été tué.
De même, Il est question de l’envoi de renforts aussi bien à l’armée syrienne et à ses alliés qu’aux milices. Concernant les premiers, l’agence iranienne Fars News a fait état de l‘arrivée de près de 2000 combattants.
L’aide de la flotte américaine
S’agissant de la dernière manche de la bataille d’Alep, Fars News a indiqué que l’armée a perdu plusieurs points de la région de Ramousseh, évoquant le rôle important des navires américains déployés dans la méditerranée, lesquels ont fourni des informations sur les mouvements et les déplacements de l’armée syrienne et de ses alliés lors de la bataille.
En parallèle, toujours sur le front d’Alep, le journal assafir a indiqué que les troupes gouvernementales ont repris leur opération dans la province nord-ouest d’Alep, en lançant une attaque visant à prendre le contrôle de la région de Hritane, dans le but de sécuriser la route Castello que l’armée syrienne a libéré le mois dernier, et a travers laquelle tous les quartiers loyalistes ou vivent plus d’un million et demi de Syriens sont approvisionnés en vivres et en différents moyens de subsistance.
Nouvelle percée dans la Ghouta orientale
Sachant que les événements d’Alep avaient couvert ceux de la Ghouta orientale de Damas, où l’armée syrienne poursuit le morcellement de cette région située à l’est de la capitale et occupée par la milice financée par l’Arabie saoudite Jaïsh al-Islam.
Ces derniers jours, suite à un feu nourri, elle y a opéré une progression en profondeur en s’emparant de la localité Hawch-Nasria. Située à près d’un kilomètre de la colline al-Rayhane que l’armée s’est fixée objectif, la prise de ce village permet à l’armée syrienne de bombarder la localité de Douma, fief des milices.
Son avancée a avorté l'attaque menée par Jaïsh al-Islam baptisée "Zate Arrouqaa" pour déloger les troupes régulières de l'aéroport Marj al-Sultane jusqu'au batiment des recherches agricoles, selon le journaql libanais al-Akhbar.
Sur le front sud, l'armée syrienne avait également repoussé une tentative des milices de la province nord de Deraa (Tal Ahmad et cheikh Miskine) vers l'une de ses positions dans la ville Baath dans la Quneitra.
Et de Knasba jusqu’à Iskenderun
En même temps, l’armée syrienne réalisait une avancée importante sur le front de la province de Lattaquié, à l’ouest du pays.
Lundi, elle a libéré la localité de Knasba ainsi que les villages situés dans sa périphérie et toutes les collines qui l’entourent. Ce qui a permis entre autre aux forces régulières de sécuriser leurs positions situées aux confins avec la ville d’Iskenderun, ville syrienne concédée à la Turquie lors de la tutelle française.