Cette visite intervient après l’accord de la Turquie pour accueillir un système radar destiné à détecter d’"éventuels tirs de missiles menaçant Israël et l’Europe à partir de l’Iran".
Le commandant des forces de l'Otan en Europe, l'amiral américain James Stavridis, est arrivé lundi soir en visite à Ankara, quelques semaines seulement après l'accord de la Turquie pour accueillir un système radar d'alerte avancée de l'Otan.
"Le commandant de l'Otan est à Ankara pour une visite de routine", a indiqué lundi un responsable du ministère turc des Affaires étrangères.
L'amiral Stavridis commencera mardi ses rencontres de travail, a-t-il ajouté, sans plus de précisions.
Cette visite intervient après qu'Ankara eut accepté début septembre d'héberger des radars de l'Otan destinés à "détecter d'éventuels tirs de missiles menaçant l'Europe et "Israël" à partir du Moyen-Orient, et notamment d'Iran".
Le système d'alerte avancée doit être installé dans la province turque de Malatya (sud-est).
Téhéran a dénoncé ce bouclier antimissile, estimant qu'il visait avant tout à protéger Israël et constituait une "menace" pour l'Iran.
"L'installation de ce système de radar (en Turquie) vise à défendre le régime sioniste, qui est en chute libre et que l'Amérique doit protéger directement", a accusé jeudi dernier le ministre iranien de la Défense, le général Ahmad Vahidi.
"Nous ne permettrons à aucune force étrangère de menacer nos intérêts, et nous répondrons fermement à toute menace", a ajouté le ministre iranien.