Les USA veulent déployer ce système contre la menace qu’ils jugent grandissante de tirs de missiles à courte et moyenne portées à partir du Moyen-Orient, en allusion à l’Iran.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a une nouvelle fois demandé mardi devant l'Assemblée générale de l'ONU "des garanties légales solides" sur le projet de bouclier antimissile américain qui doit être déployé en Europe.
"Le déploiement d'éléments de défense antimissile stratégique dans différents endroits du monde altère la configuration globale de la sécurité internationale", a souligné le ministre russe.
"Il ne suffit pas de faire des déclarations sur le fait que l'augmentation dans les capacités de défense antimissile ne sabotera pas les bases de la stabilité stratégique. La question est beaucoup trop sérieuse", a ajouté Lavrov.
"Nous avons besoin de garanties légales sérieuses sur le fait que le potentiel de défense antimissile sera réellement adéquat avec les objectifs déclarés et ne bousculera pas les équilibres mondiaux et régionaux", a-t-il dit.
"Ceci est vrai à la fois pour l'Europe et pour la région Asie-Pacifique où la défense antimissile balistique devient un facteur qui affecte l'environnement stratégique", a souligné le chef de la diplomatie russe.
Le président russe Dmitri Medvedev avait déjà demandé en juin dernier des "garanties légales" sur le fait que le futur bouclier antimissile américain et de l'Otan n'était pas dirigé contre la Russie.
L'Otan et les Etats-Unis veulent déployer un système d'interception de missiles contre la menace qu'ils jugent grandissante de tirs de missiles à courte et moyenne portées à partir du Moyen-Orient, en allusion à l'Iran.